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Maîtriser la langue pour mieux vivre ensemble

 robin des montagnes
Vendredi 6 Avril 2007

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quand vous dites
"Un bourgeois assez cultivé en utilise plus de la moitié."
il n'y a pas besoin d'être bourgeois pour être cultivé.
le terme bourgeois est trés péjoratif aujourd'hui, c'est une expression maladroite de votre part je pense de lier l'argent à la culture et à l'affection que l'on peut avoir pour un parler "noble".
 Sahira
Vendredi 6 Avril 2007

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Très bel article... Je ne vais pas comme le Robin m'arrêter sur une phrase. Je trouve la thèse développée ici exacte et courageuse. Il y a peu d'endroit où l'on peut exprimer ces opinions sans passer pour assimilationniste traitre voire même pire encore. Je vous parle d'expérience personnelle.
Je ne sais pas pourquoi, les musulmans veulent tous parler Arabe. En mon temps, les musulmans voulaieent tous parler d'autres langues pour pouvoir expliquer l'islam à des gens de plus en plus différents. Merci pour cet article. Vraiment très intéressant.
 banlieusard, et fier de l'être
Vendredi 6 Avril 2007

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Salam, inadmissible, cher monsieur, car plus royaliste que le roi

L'article est sans doute en soi, intéressant à lire, mais .... dommage , car trés vite ça dérape et ça devient "plus royaliste que le roi": l'amalgame, les préjugés de ceux qui dans l'autre camp stigmatisent ces jeunes :i[un « jeune de banlieue » n'en connaît que 500 (sms compris)]!!!!
Et pourtant, malgré toutes les embuches, les difficultés rencontrées, dieu sait s'il y a des agrégés, des intellos, des médecins, ingénieurs, sorties de ces "banlieues"!
Alors franchement... ça ne donne plus envie de lire cet article!!!!!
Stop, halte, basta, yekfi !!!
 Banlieusard moi aussi
Samedi 7 Avril 2007

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Salam... C'est pas du tout inadmissible
De la banlieue sortent des agrégés des ingénieurs et de grands chercheurs. Oui, et alors? Quelle est votre conclusion.... Il n'y a donc pas de problème de l'autre côté du périph???
Ne faisons pas l'autruche. La réalité est là et elle nous pend au nez. Il faut avoir le courage de voir ce qui est là même si ça ne nous arrange pas.
Mais il y en a, de la banlieue, qui s'en sont sorti et qui veulent défendre leurs origines banlieusardes. Ils racontent aux jeunes que les études ne servent à rien etc etc. Ils veulent nous convaincre que la banlieue c'est tout beau... Non, c'est faux. La banlieue c'est pas tout beau. Ce n'est pas tout sombre non plus. Mais c'est très souvent une grosse galère dont il faut sortir les nôtres. Viiiiiiite. Moi aussi je suis banlieusard
 keblow
Lundi 9 Avril 2007

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Bijours,
Moi j'y parle Françés et j'y t'y merde...
La banlieue c'est pas rose, la banlieue c'est morose...
Je vous conseil de mettre vos enfants dans les écoles du 92 ou 93, vous verez un peu l'aprentissage de la langue Française, super...la grande réussite du métissage, de l'intégration...quellle blague...
 keblow
Mardi 10 Avril 2007

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Une bombinette par la, un attentat pas si...une femme brûlé par la, une autre tué par ici...une voiture volé par la, une autre brûler par si...
Quelque appel a la haine, et la revolte contre l'occident...heureusement qu'il y a les guerriers Arabes du d'Arfour pour nous rappeller que l'Islam est un océan de paix...salam
 farid
Jeudi 19 Avril 2007

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Bonjour, salam,

Article intéressant car il souleve un probleme et propose des solutions. Le systeme éducatif semble occupe une place centrale dans le lettrisme des jeunes des banlieux.
Comment peut on réaliser cette ambition alors que la politique menée ces dernieres années favorise le démantelement du systeme éducatif : moins de personnel, moins d'assistants d'éducation, ....
 Anne
Vendredi 15 Février 2008

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Bonjour,
enseignante en ZEP, je ne peux qu'être d'accord avec la majorité de ce que vous dites, c'est ma réalité quotidienne !
Heureusement que de plus en plus s'en sortent parce que ça nous donne du coeur à l'ouvrage ! on se dit que ces petits bouts qui sont là, devant nous, ont eux aussi leurs chances et que l'on se doit de tout mettre en oeuvre pour leur réussite, même si ça doit passer par des domaines que l'on ne nous enseigne malheureusement pas à l'IUFM : construire une bonne estime de soi, apprendre à gérer les conflits, savoir écouter.
L'école primaire a fait peau neuve, maintenant, il nous faut du temps pour que cela porte ses fruits: convaincre nos collègues moins avertis des nouvelles pratiques, convaincre les familles de notre crédibilité, et créer un vrai lien école/parents. Mais comment faire quand on ne partage pas la même langue que les familles ? ou qu'un parcours scolaire parfois difficile des parents leur font redouter le contact avec les enseignants. C'est un long, long travail de fond qu'il est bien souvent difficile d'accomplir sereinement, à cause de la violence qui se dégage de la situation de certaine famille. En effet, comment travailler en harmonie avec des parents qui sont eux même plongés dans l'insécurité : parce qu'ils n'ont pas de travail, ou parce qu'ils sont sous la menace d'une expulsion du territoire. Comment un enfant peut-il apprendre sereinement la langue d'un pays qui l'accueille avec aussi peu de bienveillance, qui fait aussi peu de cas de ses parents ??
Ce qui devrait être amélioré à l'école primaire aujourd'hui ce ne sont pas les programmes, qu'on leur laisse une chance de montrer leur efficacité, ils ne datent que de 2002 et ont à peine eu le temps de se mettre en place, qu'on leur fait déjà un procès sans avoir la sagesse d'attendre leur effet ! Mais peut être que notre gouvernement s'en méfie parce que pour une fois, dans toutes l'histoire de l'école républicaine, ils reposent sur l'apprentissage de la réflexion personnelle, et le sens de l'argumentation. Non, ce qui doit être modifié, c'est le nombre d'enseignants par école : deux enseignants de plus que de classes c'est un minimum, si on veut que l'école puisse être un lieu d'apprentissage de la parole. C'est une dotation généralisée des écoles en livres et albums de littérature jeunesse e t pour qu'il y aie réellement une égalité des chances, leur budget "dépenses pédagogiques" (matériels, sorties) ne devrait plus dépendre des mairies mais de l'Etat.
Pour avoir travailler dans différentes zones urbaines, des plus riches aux plus pauvres ainsi qu'en milieu rurale, je peux témoigner que les inégalités sont hallucinantes, on imagine même pas que cela puisse exister, au 21ème siècle, en France...