Quand on est victime de sbires de Sarkozy, rien ne semble plus hypocrite, manipulateur et odieux que de tels propos:
"..En 2010, nous réformerons notre Justice pour qu’elle protège davantage les libertés et qu’elle soit plus attentive aux victimes...davantage de justice et de paix. Ces idées nous imposent un devoir d’exemplarité...Respectons-nous les uns les autres, faisons l’effort de nous comprendre, évitons les mots et les attitudes qui blessent. Soyons capables de débattre sans nous déchirer, sans nous insulter, sans nous désunir...Et aux plus vulnérables d’entre nous, à ceux que l’âge a affaiblis, à ceux que les accidents de la vie ont durement éprouvés, je veux dire ce soir qu’ils ne seront pas abandonnés. Face à l’isolement, face à la solitude, si répandus dans nos sociétés modernes, je souhaite que 2010 soit l’année où nous redonnerons un sens au beau mot de fraternité qui est inscrit dans notre devise républicaine."
Sarkozy a bien compris que les récentes polémiques qu'il a suscitées lui faisaient du tort. C'est pourquoi il implore la grâce qu'il refuse à ceux qu'ils briment, pourtant ô combien plus faibles que lui.