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Oui au respect de la vie : l'appel interreligieux sur la fin de vie
Une fois de plus les clercs (représentants nommés ou auto-proclamés des religions) prétendent parler au nom de tous les "juifs", "chrétiens" ou "musulmans" (alors que dans chaque culte, seule une minorité est croyante et pratiquante) mais ils ont de plus la prétention de décider pour les athées, agnostiques, indifférents et hostiles à toute transcendance (mais non pas à toute spiritualité). Ce "combat", condamné d'avance, nous fera cependant perdre des mois ou des années pour obtenir une liberté essentielle pour ses partisans (celle de décider de mourir dans la dignité), liberté qui n'enlève aucun droit à ses adversaires (comme autrefois pour le divorce, l'IVG, le PACS, le mariage pour tous, etc...). Comme le disait Victor Hugo qui était croyant : "l'église chez elle et l'Etat chez lui". Ce qui signifie concrètement que la loi n'est pas la foi, que le parlement n'est pas un temple, que les élus ne sont ni curés, ni rabbins, ni pasteurs, ni imams et que l'intérêt général ne se limite pas aux opinions de quelques croyants.
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