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Quelle école de la République ?

 keblow
Lundi 23 Avril 2007

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Ne vous inquiété pas, Sarko vas construire de belle madrasa, avec la discrimination positive il ira même chercher des profs au bled...mon dieux qu'il est gentil Sarko...il vas aussi créé une nouvelle filière si cela vous intéresse, Bac technique "entretien et réparation des Karcher" les filles seront même accepté voilée.
Vive la république, vive Sarko et vive les karchers.
 Adam Chaabane
Lundi 23 Avril 2007

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En ce qui concerne les aumôneries, elles ne peuvent être créées que si des parents en font la demande (voir : http://www.protestants.org/textes/aumonerie_lycees/creer.htm ). Est-ce que vous avez fait la démarche auprès du chef d'établissement ?
 Happywiseman
Mardi 24 Avril 2007

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Cher frère Adam,

Merci pour cette information. Cela montre que dans la loi il y a un espace de liberté, que nous n'arrivons pas à bien l'utiliser pour le moment. C'est vrai que le climat créé par la loi contre le foulard n'encourage pas à faire une démarche individuelle ou à trouver quelqus familles pour le faire par peur d'être étiqueté. La balle est dans notre camp et à nous de bien la jouer quelque soit la résistance exercée contre nous.
 farid
Mardi 24 Avril 2007

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Bonjour, salam,

Je pense que votre choix de l'école publique est fondé et vos arguments convainquants.
Je voudrait revenir sur quelques propos :
"Cependant, il y a un bémol. L'école publique d'aujourd'hui ne se préoccupe pas du fait religieux. Elle semble même ne tolérer aucune expression d'aucune spécificité religieuse et d'aucun besoin spirituel, aussi légitimes soient-ils, en son sein. Dès qu'on franchit la porte de l'école, le jeune ne peut garder comme spécifique que son nom et la couleur de sa peau. Tout le reste, en dehors de la culture dominante, doit rester enfoui jusqu'à la sortie de l'école."

"La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte"
Il est important de revenir sur ce terme de reconnaissance. D'après les préscripteurs de cette loi "ne reconnait" signifie que la république ne fais pas de différence entre les diverses religions. Ce terme ne renvoie pas à la négation de la religion. c'est dans ce sens qu'il faut interpréter ...

Dans les écoles, la laïcité s'applique au professeur fonctionnaire au programme et à l'établissement mais ne s'applique pas à la culture de l'élève. Savoir pour un professeur la religion ou une particularité culturelle d'un élève ne pose aucun probleme dans la transmission des savoirs ... Au contraire permetre à l'élève de s'exprimer à partir de sa propre référence culturelle s'est permetre son épanouissement.
Dans différentes matières comme la philosophie les élèves sont amenés à parler de religion ...
La différence est une richesse que le systeme scolaire doit développer et se servir dans le cadre d'un "vivre ensemble".

"En revanche elles font déjà la prière et je voudrais qu'elles puissent effectuer leurs prières à leurs écoles en toute sérénité." L'islam est une religion souple les salariés sur leur lieu de travail ou les élèves pratiquants, pour le moment peuvent regrouper leur prière avant d'aller à l'école ou au travail ...
 farid
Mardi 24 Avril 2007

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Si aucune autre limitation n’a été inscrite dans la loi par les fondateurs de l’école laïque, si les lois de 1880-1886 demeurent silencieuses sur la « neutralité » de l’élève, si par conséquent elles autorisent chez ce dernier l’expression des convictions religieuses et politiques, c’est précisément parce que la construction d’une conscience libre nécessite que l’élève fasse usage de son libre-arbitre, et qu’il formule ses opinions afin de les confronter à la contradiction et d’évoluer. L’émancipation est une pratique, et c’est dans le langage que nous pensons : on ne saurait donc concevoir d’émancipation réelle sans liberté de parole. Cette liberté de parole doit être maximale, elle doit inclure y compris le droit d’exprimer des absurdités ou des préjugés : car pour que des préjugés soient dépassés, il faut qu’ils aient été contredits, et pour être contredits il faut qu’ils aient au préalable été dits. propos de Tevenian
 farid
Mardi 24 Avril 2007

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Je suis professeur en lycée, et que le foulard soit interdit ou pas, rien n’empêchera que je sache ce que sont mes élèves. Ils ont mille manières de l’exprimer - et je ne crois pas que cette expression « identitaire » soit en elle même un mal. J’ai même tendance à penser qu’il est bon qu’un professeur connaisse ses élèves, qu’il sache qui ils sont - en d’autres termes qu’il connaisse leurs identités, qu’il s’agisse d’identité religieuse ou d’autres traits identitaires. Ce n’est pas l’expression identitaire qui est dangereuse, mais seulement l’imposition aux autres d’une norme identitaire.

Mais surtout : le fait de connaître une « différence », de savoir par exemple que les uns croient et les autres pas, que les uns sont musulmans et les autres autre chose, ne m’a jamais empêché de les traiter en égaux. Si le fait de connaître une différence entre deux personnes vous empêche de les traiter de manière égale, le problème n’est pas ce que l’élève porte sur sa tête, c’est ce qu’il y a dans la vôtre. Et cela s’appelle le racisme. Propos de Pierre Tevanian
 Happywiseman
Jeudi 26 Avril 2007

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Cher Farid,
Je souscris avec vote point de vue mais j'ai une remarque quand tu dis "L'islam est une religion souple les salariés sur leur lieu de travail ou les élèves pratiquants, pour le moment peuvent regrouper leur prière avant d'aller à l'école ou au travail ... ".

C'est vrai qu'il y a une tolérance pour regrouper certaines prières ensemble en cas de besoin selon des règles d'horaires bien définies. Mais vous savez bien qu'en hiver la journée est courte et il peut y avoir impossibilité de regrouper les prières correctement.

D'autre part, pourquoi regrouper alors que la loi de notre pays nous garantit le libre exrecice du culte en lieux pulics et prévoit l'existence d'aumôneries. Il nous faut collectivement réclamer le respect de ce droit et convaincre que ceci va dans le sens du rapprochement entre les citoyens pour une vie commune basée sur la tolérance, la confiance et des actions citoyennes participatives.
 Meymona
Jeudi 26 Avril 2007

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Salam,
salam,

La loi du 15 mars 2004 sur les signes ostensibles à l'école (pour ne pas dire une loi spéciale "musulmans")est une loi ani-constitutionnelle, en contradiction avec l'article 1 de la Constitution française qui garantit et protège la liberté de culte et de conscience, renforcée par la loi DEBRE n° 59-1557 du 31 décembre 1959 , paru dans le journal officiel en 1960 qui stipule : b[L’article 1 de la loi rappelle que la création d’un enseignement public est un devoir de l’Etat : “Suivant les principes définis dans la Constitution , l’Etat assure aux enfants et adolescents i[dans les établissements publics d’enseignement la possibilité de recevoir un enseignement conforme à leurs aptitudes dans un égal respect de toutes les croyances […]. Il prend toutes les dispositions utiles pour assurer aux élèves de l’enseignement public la liberté des cultes et de l’instruction religieuse]i.”]b
A bon entendeur , méditation !!!!
 gladiateur
Dimanche 29 Avril 2007

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Respecter la liberté de culte ne veut pas dire permettre aux jeunes d'aller dans les lycées afficher leur appartenance religieuse, car que veut-on à la fin ? Déboucher sur un monde où nos enfants porteront des tee-shirt de revendications variées : vive la drogue libre, vive israël, à mort les homos etc ?

Ils finiront par se battre les uns les autres pour des idées qu'on doit avoir la politesse de garder pour soi afin de ne pas heurter les personnes, car c'est la base de tout savoir vivre. Je m'étonne de ce manque consternant de structuration sociale : oui l'hypocrisie est une politesse, tout comme la beauté, et je suis désolé mais chacun doit vivre son appartenance à un culte hypocritement, sans déclarations tapageuses et bruyantes.

On ne va pas dans une banque ou même dans la rue en hurlant, on reste calme avec un visage impassible tel Bouddha, on ne cherche pas le ragard des gens car on est bien élevés nous sommes des êtres structurés pas des singes hurleurs. Cette réserve, cette humilité, décider de ne pas afficher sa personnalité dégoulinante sur les autres, c'est la courtoisie obligatoire du secret afin de ne blesser personne par une attitude voyante de prostituée alcoolique. Les enfants doivent se plier à cet ordre sociétal sinon ce ne sont pas des hommes, animal sociétal, et non animal théâtral.