Alors là, mais alors là..........CHA - PEAU.

Rien à dire Monsieur Omero Marongiu-Perra.
Je suis un homme musulman et j'adhère complètement.

Seulement trop de femmes musulmanes par leur éducation relayent en elles-mêmes cette idéologie misogyne, elles-mêmes y croient, l'entretiennent et même trompent sans le savoir les hommes qui se fondent dans cet ordre des choses.

Ils faut aussi que des femmes puissent vivre LEUR vie et qu'on les laissent tranquilles, c'est-à-dire qu'on accepte la pluralité des façons d'être des femmes dites " musulmanes ".

En somme, les différents niveaux de curseur sur la pratique cultuelle ne doivent en aucun être l'étalon de mesure ( à l'initiative des hommes comme des femmes ) de la bonne ou mauvaise personne, croyante, femme, soeur, épouse etc...

Le carcan culturel a labellisé le fourvoiement religieux, et c'est sur ce substrat qu'on considère la femme en tant qu'objet. Mais attention au travers inverse, la religion ne doit pas être en dehors "du monde" pour sortir l'être humain de sa réalité, de sa vie, de sa sensibilité.

Je pense pour ma part que les musulmans ont autant besoin de psychiatres, psychologues et autres psychothérapeutes que d'imams. Tout est dans le terme " AUTANT ". pour sortir de la gêne, de la honte, et aller vers la résilience, tout en acceptant sa réalité.

Un dernier point : les réflexions intellectuelles sont les bienvenues et nécessaires. Mais il y a un cruel déficit d'images audiovisuelles d'une part, et l'écrit de nos jours n'est que pétard mouillé, devant l'incessant tapage de l'oeil et bourrage des oreilles et d'autre part une absence de femme leaders féminins dans le domaine économique. Combien de femmes dans le SPMF, syndicat des patrons musulmans de France ? Combien de Mamuna Farooq en France ? Aucune. Pourquoi ? Parce qu'elle vit SA vie de notaire, indépendamment de l'assignation de femme objet des membres masculins de sa communauté de foi. Et en France, on ne sait pas reconnaitre la VIE et l'ETRE des femmes musulmanes, on ne voit que leur usage, dans une vision purement utilitariste et dominatrice, avec les apparats d'une respectabilité qui demeure, toujours et encore, d'une pure plaisanterie.