- "Je suis prêt ... si c'est la condition de sa libération, à aller moi-même à la frontière du Venezuela", dixit notre président.
- "Retenez moi, ou je fais un malheur...! "
Non, ces deux phrases ne sont pas tirées de la même pièce d'opéra bouffe.
Si les Farc avaient comme seule exigence que le président de la France vienne en personne à la rencontre de leurs émissaires, pour libérer Me Betancourt, notre past président, Jacques Chirac, l'aurait déjà fait ; et même à genoux. Car notre grand Jacques a toujours eu un coeur d'or.
Alors arrêtez de nous prendre pour des chalands en quête de spectacle de guignol. Si les Farc souhaitent la venue de notre président en frac, c'est à condition de faire un fric frac sur un bon paquet d'oseille. Et là ça craque, on dirait même que ça coince, pas de fric, alors on fait un peu de spectacle. chayR abou riyaD.