Stéphane Hessel est mort comme il a vécu, en falsificateur de l'Histoire; il a profité de la mort d'un camarade pour lui dérober ses papiers et s'enfuir d'Allemagne pendant la guerre; il est parti à Londres rejoindre le Général mais celui-ci ne lui a décerné aucune décoration car il ne figure pas parmi les Compagnons de la Libération; il prétend avoir participé à la rédaction de la charte des droits de l'homme aux côtés de René Cassin alors qu'il n'était que le secrétaire de la commission, un "porte-plume" en quelque sorte; il a pris "fait et cause" pour les Palestiniens uniquement pour dénoncer les israéliens et cet antisémite notoire n'a pas eu un mot pour dénoncer la tuerie dans laquelle une famille juive a été égorgée dans sa maison en pleine nuit par un terroriste palestinien à Itamar; enfin, après sa mort, il a eu droit à un éloge funèbre dans lequel le Président de la République l'a qualifié de "juste" alors que ce toitre est réservé aux hommes de mérite ayant sauvé des juifs pendant la guerre; triste bilan, en vérité, pour cet homme en mal de publicité qui rejoindra très vite l'oubli car son oeuvre est inexistante.