Connectez-vous S'inscrire

Violences policières : la France condamnée pour la mort d'Ali Ziri

 Roxanne
Lundi 25 Juin 2018

Notez Version imprimable
Hormis les controles routiers par deux fois j'ai été importunée. Je ne vois pas quel mot utiliser d'autre.
Une fois, il était quatre du mat, je sortais de boite et je rentrais chez moi.
Une voiture de police est s'est arretée à ma hauteur, police, vous allez ou?
Moi. Je rentre chez moi.
Eux. Vous avez vos papiers?
Moi. Non je les ai laissé à la maison.
Eux. Vous habitez ou?
Moi. J'habite telle rue en la montrant du doigt, j'étais quasiment arrivée.
Eux. Vous voulez que l'on vous raccompagne.
Là j'ai pensé ils se foutent de ma gueule.
Ils vont me retenir comme ça pendant combien de temps avec leurs questions à la con.
J'ai répondu non merci c'est gentil. Excusez moi je me dépeche de rentrer je suis très fatiguée. J'ai tourné les talons en pensant je coupe court, je me tire on verra bien.
Et ils sont partis.
Une autre fois de bon matin, à une époque ou je commençais à travailler à cinq heures.
De loin je vois une voiture rouler avec quatre individus à l'intérieur entrain de regarder dans ma direction. Je les vois tourner pour venir sur le parking ou je marchais pour rejoindre ma voiture.
Mon cerveau s'est mis à calculer sans que l'ai décidé et en quelque seconde les possibilités qui pouvait se présenter. Comme un film en hyper accéléré j'ai vu pleins d'images fulgurantes.
Je cours à la voiture, je fais demi tour et je rentre chez moi, je fais de grands sourires très zen, je fais la sourde, la méchante.....
J'avais je n'aurais imaginé avant ça qu'un cerveau était capable de faire un truc pareil. J'ai réellement vu des dizaines d'images en quelques secondes et avec pleins de scénarios différents dont j'étais l'actrice.
Mon cerveau à choisi la voiture. J'arrive à ma voiture et eux en meme temps. Ils freinent à coté de ma voiture, tout juste s'il restait la place pour que je puisse ouvrir la portière.
Je tremblais et je n'arrivais pas à mettre la clé dedans, comme dans les films.
J'entends police.
J'ai répondu oui.
Il me redit police. Je redis oui à nouveau en pensant je suis sensée répondre quoi.
Puis il me dit vous allez ou?
Je réponds je vais travailler en pensant de ce vous allez ou, ils se foutent de ma gueule. Ce n'est peut etre pas de vrais policiers. Je suis peut etre tordue mais je trouvais cette question anormale.
J'ai répondu je suis en retard excusez-moi pour pouvoir partir au plus vite.
Ils m'ont répondu bonne journée je suis montée dans la voiture et eux sont partis. Fin de l'histoire.
Quand je l'avais raconté à mon beau frère il m'avait dit c'est la bac qui fait ça.
Voilà. C'est tout ce que je connais des policiers.
Vous allez ou? Et la trouille aussi.