Cinq caméras brisées a remporté l'Emmy international du meilleur documentaire, lors de la cérémonie des Emmy Awards, qui s'est tenue à New York, lundi 25 novembre.
Ce documentaire est l'œuvre d'Emad Burnat, un Palestinien de 41 ans et du cinéaste israélien Guy Davidi. Vivant à Bil’in, en Palestine, Emad a filmé le quotidien des habitants de son village traversé par le « mur de sécurité », illustration de l'occupation injuste d'Israël qui les exproprie de leur terre. Il aura fallu de la ténacité à ce cameraman amateur dont cinq caméras auront été brisées lors d'incidents contre l'armée israélienne au cours de son tournage. Au final, au bout de cinq ans, en 2011, il achèvera la réalisation de son documentaire témoignant de la résistance des habitants de Bil'in face à l'occupation.
Lundi, cette réalité a été consacrée par le jury des Emmy Awards. Emad Burnat, accompagné de la coproductrice Christine Camdessus, a reçu son prix avec un « grand honneur », soulignant qu'il était le premier Palestinien récompensé par un Emmy Award. « Nous voulons la même chose que vous, la paix et la liberté », a-t-il lancé avant d'ajouter que les Palestiniens ont « besoin de votre soutien ».
« Cinq caméras brisées » avait déjà été nommé pour l'Oscar du meilleur film documentaire en 2013, et récompensé au Festival de Sundance 2012, par le Prix du meilleur réalisateur international, ainsi que par le Prix du public et le Prix spécial du jury à l'International Documentary Film Festival d'Amsterdam en 2011.
Lire aussi :
Palestine : « Cinq caméras brisées » en lice pour les Oscars
« Cinq caméras brisées » : « Filmer, c’est ma façon de résister »
Altermondes et Saphirnews, partenaires de la projection « Cinq caméras brisées »
Ce documentaire est l'œuvre d'Emad Burnat, un Palestinien de 41 ans et du cinéaste israélien Guy Davidi. Vivant à Bil’in, en Palestine, Emad a filmé le quotidien des habitants de son village traversé par le « mur de sécurité », illustration de l'occupation injuste d'Israël qui les exproprie de leur terre. Il aura fallu de la ténacité à ce cameraman amateur dont cinq caméras auront été brisées lors d'incidents contre l'armée israélienne au cours de son tournage. Au final, au bout de cinq ans, en 2011, il achèvera la réalisation de son documentaire témoignant de la résistance des habitants de Bil'in face à l'occupation.
Lundi, cette réalité a été consacrée par le jury des Emmy Awards. Emad Burnat, accompagné de la coproductrice Christine Camdessus, a reçu son prix avec un « grand honneur », soulignant qu'il était le premier Palestinien récompensé par un Emmy Award. « Nous voulons la même chose que vous, la paix et la liberté », a-t-il lancé avant d'ajouter que les Palestiniens ont « besoin de votre soutien ».
« Cinq caméras brisées » avait déjà été nommé pour l'Oscar du meilleur film documentaire en 2013, et récompensé au Festival de Sundance 2012, par le Prix du meilleur réalisateur international, ainsi que par le Prix du public et le Prix spécial du jury à l'International Documentary Film Festival d'Amsterdam en 2011.
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