Sur le vif
Jeudi, près de 2,5 millions de musulmans, armés de millions de projectiles, ont mené un nouvel assaut contre Satan, symbolisé par trois stèles à Mina, étape à haut risque du pèlerinage annuel de La Mecque.
La grêle de cailloux, symbolisant des "jamarats" (braises), a commencé à s'abattre la veille, premier jour de l'Aïd el-Adha, la grande fête du Sacrifice. Elle s'achèvera vendredi, avant le "tour d'adieu" à la Kaaba.
"Chaque pèlerin est tenu de lancer quotidiennement sept cailloux sur chacun des trois blocs de béton hauts d'environ 25 mètres. Mais tous ne restent pas pour les trois jours de lapidation.
C'est à Mina que Satan surgit à trois reprises, d'abord devant Abraham, puis devant sa femme Hagar et ensuite devant leur fils Ismaël. Pour lui signifier leur mépris, Abraham et sa famille lui lancèrent chaque fois sept cailloux. Ce geste a été perpétué par les musulmans.
La lapidation, retransmise en direct par les télévisions saoudiennes et la plupart des chaînes satellitaires arabes, est aussi en soi un exercice à risque pour bon nombres de pèlerins.
Tous les soldats de Dieu, en sueur, se jettent dans la mêlée aux cris d'"Allah Akbar" (Dieu est le plus grand). Ils essayent de se rapprocher au maximum de l'objectif. Parfois les "braises" ratent leur objectif et les lapideurs sont lapidés. Les invocations se mêlent alors aux cris de douleur.
"Le sang a coulé de nombreux pèlerins qui ont reçu sur le crâne des cailloux destinés à Satan", rapportait jeudi le quotidien Okaz.
La grêle de cailloux, symbolisant des "jamarats" (braises), a commencé à s'abattre la veille, premier jour de l'Aïd el-Adha, la grande fête du Sacrifice. Elle s'achèvera vendredi, avant le "tour d'adieu" à la Kaaba.
"Chaque pèlerin est tenu de lancer quotidiennement sept cailloux sur chacun des trois blocs de béton hauts d'environ 25 mètres. Mais tous ne restent pas pour les trois jours de lapidation.
C'est à Mina que Satan surgit à trois reprises, d'abord devant Abraham, puis devant sa femme Hagar et ensuite devant leur fils Ismaël. Pour lui signifier leur mépris, Abraham et sa famille lui lancèrent chaque fois sept cailloux. Ce geste a été perpétué par les musulmans.
La lapidation, retransmise en direct par les télévisions saoudiennes et la plupart des chaînes satellitaires arabes, est aussi en soi un exercice à risque pour bon nombres de pèlerins.
Tous les soldats de Dieu, en sueur, se jettent dans la mêlée aux cris d'"Allah Akbar" (Dieu est le plus grand). Ils essayent de se rapprocher au maximum de l'objectif. Parfois les "braises" ratent leur objectif et les lapideurs sont lapidés. Les invocations se mêlent alors aux cris de douleur.
"Le sang a coulé de nombreux pèlerins qui ont reçu sur le crâne des cailloux destinés à Satan", rapportait jeudi le quotidien Okaz.
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