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Sur le vif

Afghanistan: prêts à discuter

| Jeudi 2 Août 2007 à 11:07

           


Jeudi, des émissaires de Séoul et les talibans étaient prêts à entamer des pourparlers directs pour la première fois, pour tenter de négocier la libération des 21 otages sud-coréens.

Les autorités afghanes ont implicitement donné leur aval par la voix du gouverneur de la province de Ghazni (140 km au sud de Kaboul), où le groupe a été enlevé, qui a annoncé lui-même la préparation de cette rencontre.

"Une délégation de diplomates sud-coréens est sur le point de rencontrer les talibans pour des pourparlers directs", a ainsi affirmé à l'AFP Mirajuddin Pattan. "Cette requête des Sud-Coréens a été acceptée par les talibans et nous sommes en train de voir comment et quand cette rencontre peut avoir lieu", a ajouté le gouverneur.

Un membre de la délégation sud-coréenne a cependant indiqué à l'AFP jeudi matin que l'acceptation de cette rencontre ne leur avait pas encore été officiellement notifiée.

Jeudi en fin de matinée, les talibans n'avaient pas encore pu être joints pour confirmer cette information mais mercredi soir, leur porte-parole habituel, Youssouf Ahmadi, avait laissé entendre qu'ils souhaitaient ces pourparlers directs, après avoir accusé à de multiples reprises la délégation de médiateurs du gouvernement de ne pas négocier de manière "honnête". "Nous n'avons pas tué d'otages après l'expiration de l'ultimatum (mercredi à la mi-journée) parce que nous avons entendu dire qu'une délégation sud-coréenne voulait nous parler sans intermédiaire", avait-il assuré à l'AFP.

Deux otages, deux hommes, ont déjà été exécutés par les talibans, le 25 et le 30 juillet, au terme d'ultimatums sans cesse repoussés depuis une semaine.

Les 23 Sud-Coréens ont été enlevés le 19 juillet alors qu'ils circulaient à bord d'un autocar privé sur l'axe Kaboul-Kandahar (sud), l'un des plus dangereux d'Afghanistan. Il s'agit du plus important groupe d'étrangers enlevé en Afghanistan depuis la chute du régime des talibans en novembre 2001.




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