Pour Akhenaton, directeur artistique de l’exposition « Hip-hop, du Bronx aux rues arabes » qui a ouvert ses portes le 28 avril, il s’agit de montrer « l’ouverture, la tolérance et la créativité » qui traversent la culture hip-hop, en prenant le contre-pied de ceux qui croient encore que cette culture, pourtant devenue transnationale depuis de nombreuses années, restait réduite à « des occupations d’animateurs sociaux désœuvrés ».
Composée d’un parcours sur deux étages et plus de 1 100 m² et présentant plus de 250 œuvres, l’exposition donne un panorama à la fois historique, géographique et surtout transdisciplinaire de la culture hip-hop.
Composée d’un parcours sur deux étages et plus de 1 100 m² et présentant plus de 250 œuvres, l’exposition donne un panorama à la fois historique, géographique et surtout transdisciplinaire de la culture hip-hop.
Les aficionados du groupe IAM trouveront dans l’exposition le manuscrit original de la chanson « Le Mia » et la première cassette « Concept », acte de naissance du groupe en 1990, qui avait été enregistrée dans l’appartement d’Akhenaton et dont la pochette faite de collages et de coloriages avait été réalisée par les membres du groupe.
Depuis, « des pays d’Asie aux pays du Maghreb », sans oublier la France et les États-Unis, Akhenaton et son groupe IAM n’ont cessé d’écumer les scènes : « Tous les pays ont maintenant des représentants qui pratiquent cet art. »
Mais le hip-hop n’a pas toujours été un mouvement de contestation politique. « De 1972 à 1983, le hip-hop est uniquement une musique de divertissement », rappelle Akhenaton. Le côté révolutionnaire est venu plus récemment et est d’ailleurs « exposé là, car la réalité des pays (arabes) est extrêmement dure : guerres, dictatures… ».
L’espace Arabic Sound System, constitué de vidéos d’interviews de rappeurs, dont El General, qui avait interpellé Ben Ali en 2010, mais aussi de très belles œuvres graphiques peintes in situ, est emblématique de ce foisonnement artistique du hip-hop arabe.
Depuis, « des pays d’Asie aux pays du Maghreb », sans oublier la France et les États-Unis, Akhenaton et son groupe IAM n’ont cessé d’écumer les scènes : « Tous les pays ont maintenant des représentants qui pratiquent cet art. »
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