La révolte du peuple algérien contre un cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika ne s'essouffle pas, loin de là. Des dizaines de milliers de manifestants font pression depuis des jours à travers l'Algérie pour éviter un cinquième mandat de l’actuel président, qui n'est apparu que rarement en public depuis un AVC qui l'a cloué sur un fauteuil en 2013.
La diaspora algérienne en France s’est également fait entendre dimanche 3 mars, notamment à Marseille, à Toulouse et à Paris, sur la place de République où quelque 5 000 personnes ont appelé à un changement de régime et à une « deuxième République en Algérie ».
Malgré l’ampleur historique des mouvements de protestations contre Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999 et aujourd’hui âgé de 82 ans, son tout nouveau directeur de campagne, Abdelghani Zaalane, a déposé, dimanche 3 mars en fin d’après-midi, son dossier de candidature, alors même qu'un candidat à la présidentielle doit pouvoir présenter un certificat prouvant son aptitude aux fonctions.
L'actuel président a tenté d’apaiser les tensions en formulant une proposition qui a très vite été moquée par ses détracteurs : s’il est réélu aux élections du 18 avril, il déclare vouloir organiser des élections anticipées pour sa succession et qu'il ne se représenterait alors plus... Les manifestations anti-Bouteflika sont parties pour continuer.
A ce jour, cinq candidats ont déposé leur candidature pour le 18 avril parmi lesquels Abdelaziz Belaïd, 55 ans. Cet ancien du Front de libération nationale (FLN) qui a fondé le parti Al-Moustakbel avait recueilli 3 % des voix à la présidentielle de 2014.
Le principal challenger d’Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis, a annoncé, dimanche 3 mars, sa défection.
« Le peuple a pris la parole, et je l’ai entendu. L’élection présidentielle, dans les circonstances actuelles n’a ni sens ni raison d’être », a-t-il estimé. « Ne nous trompons pas de lecture, ce qui est remis en cause en ces heures décisives, c'est tout un système politique qui a, irrémédiablement, tourné le dos à la modernité politique en pensant survivre et prospérer à l'abri des archaïsmes et au moyen de recettes et de méthodes d'une ère révolue depuis bien longtemps ».
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Malgré l’ampleur historique des mouvements de protestations contre Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999 et aujourd’hui âgé de 82 ans, son tout nouveau directeur de campagne, Abdelghani Zaalane, a déposé, dimanche 3 mars en fin d’après-midi, son dossier de candidature, alors même qu'un candidat à la présidentielle doit pouvoir présenter un certificat prouvant son aptitude aux fonctions.
L'actuel président a tenté d’apaiser les tensions en formulant une proposition qui a très vite été moquée par ses détracteurs : s’il est réélu aux élections du 18 avril, il déclare vouloir organiser des élections anticipées pour sa succession et qu'il ne se représenterait alors plus... Les manifestations anti-Bouteflika sont parties pour continuer.
A ce jour, cinq candidats ont déposé leur candidature pour le 18 avril parmi lesquels Abdelaziz Belaïd, 55 ans. Cet ancien du Front de libération nationale (FLN) qui a fondé le parti Al-Moustakbel avait recueilli 3 % des voix à la présidentielle de 2014.
Le principal challenger d’Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis, a annoncé, dimanche 3 mars, sa défection.
« Le peuple a pris la parole, et je l’ai entendu. L’élection présidentielle, dans les circonstances actuelles n’a ni sens ni raison d’être », a-t-il estimé. « Ne nous trompons pas de lecture, ce qui est remis en cause en ces heures décisives, c'est tout un système politique qui a, irrémédiablement, tourné le dos à la modernité politique en pensant survivre et prospérer à l'abri des archaïsmes et au moyen de recettes et de méthodes d'une ère révolue depuis bien longtemps ».
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