Sur le vif
© Pixabay/Evgeny Ignatik
Une récente étude démontre que les préjugés sur les musulmans et les sans-abris sont très présents dans l’esprit de nombreux policiers allemands. Les chercheurs rattachés à l’Académie allemande de police (Deutsche Polizeh-Universität) ont interrogé 50 000 policiers habitués à faire face aux problèmes du quotidien rencontrés par les forces de l’ordre. Si la grande majorité des policiers apprécie la démocratie parlementaire et ses institutions, l’enquête démontre l’existence de « plus que des cas isolés dans lesquels l'attitude individuelle est difficilement conciliable avec les valeurs fondamentales de la police ».
Selon les résultats préliminaires, 15 % des agents de la force publique interrogés sont d’accord ou semblent être d’accord avec l’idée qu’il y aurait « trop d’étrangers qui vivent en Allemagne ». 21% des policiers sont pleinement ou partiellement d’accord avec l’idée que « la plupart des demandeurs d’asile ne viennent que pour profiter des avantages de notre système de protection sociale » et 17% partagent partiellement ou totalement (4 %) l’idée que « les nombreux musulmans qui vivent ici me donnent parfois le sentiment d’être un étranger dans mon propre pays ».
Un nombre identique de policiers interrogés admettent qu’ils auraient des problèmes avec un voisinage constitué de Roms. Enfin, si 13 % des policiers interrogés sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle la culture musulmane s'intègre à l'Allemagne, un peu moins de la moitié des sondés ne sont pas d'accord, tandis que près de 40 % ont montré des avis mitigés sur la question.
Les chercheurs ont comparé les réponses des policiers à celles répertoriées dans une étude réalisée à l’échelle nationale. Il s’avère que la xénophobie, le racisme envers les Roms sont d’un niveau plus ou moins équivalent dans la police et dans la population en général. A l’inverse, le sentiment antimusulman et les préjugés envers les sans-abris sont plus répandus au sein des forces de police. « Pour moi, c'est clair : il n'y a aucune tolérance pour l'extrémisme de droite, le racisme et d'autres marques de misanthropie », a déclaré la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, citée par Anadolu. « Tout incident de ce type doit avoir des conséquences claires. »
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Selon les résultats préliminaires, 15 % des agents de la force publique interrogés sont d’accord ou semblent être d’accord avec l’idée qu’il y aurait « trop d’étrangers qui vivent en Allemagne ». 21% des policiers sont pleinement ou partiellement d’accord avec l’idée que « la plupart des demandeurs d’asile ne viennent que pour profiter des avantages de notre système de protection sociale » et 17% partagent partiellement ou totalement (4 %) l’idée que « les nombreux musulmans qui vivent ici me donnent parfois le sentiment d’être un étranger dans mon propre pays ».
Un nombre identique de policiers interrogés admettent qu’ils auraient des problèmes avec un voisinage constitué de Roms. Enfin, si 13 % des policiers interrogés sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle la culture musulmane s'intègre à l'Allemagne, un peu moins de la moitié des sondés ne sont pas d'accord, tandis que près de 40 % ont montré des avis mitigés sur la question.
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