Capture d'écran de la vidéo diffusée par la présidence tunisienne de la rencontre avec les représentants des cultes le 17 mai 2023.
Près de dix jours après l’attaque perpétrée près de la synagogue de la Ghriba, sur l’île touristique de Djerba, le président Kaïs Saied a reçu, mercredi 17 mai, dans le palais de Carthage, le grand rabbin de Tunisie Haïm Bittan. Etaient présents pour l’occasion le mufti de la République Hichem Ben Mahmoud et l'archevêque de Tunis Ilario Antoniazzi.
« C'est une rencontre historique importante qui atteste de la tolérance et de la coexistence qui caractérisent la Tunisie depuis de siècles », a-t-il affirmé, estimant que l’attaque « criminelle » visait à « porter atteinte à la Tunisie et sa stabilité et y semer la discorde et la division ». Kaïs Saied a aussi assuré aux représentants des cultes que l’enquête avançait. Quatre personnes en lien avec l'assaillant, soupçonnées d'avoir eu un lien avec l'auteur de la fusillade, ont été arrêtées et placées en garde à vue, selon la radio privée Mosaïque FM.
« Vous pouvez vivre en paix et nous allons garantir votre sécurité », a-t-il lancé à l'adresse des juifs vivant en Tunisie, au nombre de 1 500 aujourd'hui. « Le président nous a rassurés sur la situation des juifs en Tunisie et nous a donnés des garanties que ce qui s’est produit à Djerba le 9 mai ne se répétera plus », a déclaré, à l’issue de la rencontre, le grand rabbin, en poste depuis 2004.
Kaïs Saied, accusé par ses détracteurs d’entraîner son pays dans une dérive autoritaire, refuse jusqu’à présent d’attribuer un caractère antisémite ou encore terroriste à l’attaque qui a fait cinq morts, trois gendarmes et deux fidèles qui prenaient part au pèlerinage juif qui a lieu chaque année à la synagogue. En France, une enquête du chef d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste a été ouverte par le Parquet national antiterroriste.
Lire aussi :
La Tunisie en deuil après l'attaque perpétrée près de la synagogue de la Ghriba
« C'est une rencontre historique importante qui atteste de la tolérance et de la coexistence qui caractérisent la Tunisie depuis de siècles », a-t-il affirmé, estimant que l’attaque « criminelle » visait à « porter atteinte à la Tunisie et sa stabilité et y semer la discorde et la division ». Kaïs Saied a aussi assuré aux représentants des cultes que l’enquête avançait. Quatre personnes en lien avec l'assaillant, soupçonnées d'avoir eu un lien avec l'auteur de la fusillade, ont été arrêtées et placées en garde à vue, selon la radio privée Mosaïque FM.
« Vous pouvez vivre en paix et nous allons garantir votre sécurité », a-t-il lancé à l'adresse des juifs vivant en Tunisie, au nombre de 1 500 aujourd'hui. « Le président nous a rassurés sur la situation des juifs en Tunisie et nous a donnés des garanties que ce qui s’est produit à Djerba le 9 mai ne se répétera plus », a déclaré, à l’issue de la rencontre, le grand rabbin, en poste depuis 2004.
Kaïs Saied, accusé par ses détracteurs d’entraîner son pays dans une dérive autoritaire, refuse jusqu’à présent d’attribuer un caractère antisémite ou encore terroriste à l’attaque qui a fait cinq morts, trois gendarmes et deux fidèles qui prenaient part au pèlerinage juif qui a lieu chaque année à la synagogue. En France, une enquête du chef d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste a été ouverte par le Parquet national antiterroriste.
Lire aussi :
La Tunisie en deuil après l'attaque perpétrée près de la synagogue de la Ghriba