Trois jours après l'assassinat de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, Gérald Darmanin avait annoncé, lundi 19 octobre, la fermeture de la mosquée de Pantin, en Seine-Saint-Denis.
Cette fermeture, ordonnée deux jours après par la préfecture de Seine-Saint-Denis, a été validée, mardi 27 octobre, par le tribunal administratif de Montreuil pour une durée de six mois.
Le président de la Fédération musulmane de Pantin (FMP), l'association gestionnaire du lieu de culte, M'hammed Henniche, avait relayé le 9 octobre, sur la page Facebook de la mosquée la vidéo du parent d'élève dénonçant le professeur d'histoire pour avoir montré des caricatures du Prophète. Une vidéo à la source d'une polémique sur les réseaux sociaux qui a conduit, par la suite, à l'assassinat de Samuel Paty.
« Il n'apparaît pas, en l'état de l'instruction, que le préfet de la Seine-Saint-Denis aurait porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales » en fermant provisoirement le lieu de culte « aux fins de prévenir la réitération de tels actes », sachant que Pantin dispose d'une seconde mosquée où les fidèles peuvent y prier, a fait savoir le tribunal au lendemain de l'audience d'examen du recours déposé par la FMP.
Bien que M'hammed Henniche ait regretté le partage de la vidéo et condamné l'attentat, « il n'en demeure pas moins qu'il a fait preuve, en tout état de cause, d'une négligence incompréhensible, alors que sa position et ses fonctions auraient dû le conduire à plus de retenue ».
La diffusion de la vidéo « s'inscrit, en outre, dans un contexte d'entrisme de la mouvance radicale au sein de la Grande mosquée de Pantin. Il résulte en effet de l'instruction que M. Doucouré, alias Abou Talha, un des imams de la mosquée de Pantin officiant à la prière du vendredi, est impliqué dans la mouvance islamiste radicale d'Ile-de-France », a ajouté le tribunal.
La FMP a annoncé son intention de faire appel de cette décision devant le Conseil d'Etat.
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Cette fermeture, ordonnée deux jours après par la préfecture de Seine-Saint-Denis, a été validée, mardi 27 octobre, par le tribunal administratif de Montreuil pour une durée de six mois.
Le président de la Fédération musulmane de Pantin (FMP), l'association gestionnaire du lieu de culte, M'hammed Henniche, avait relayé le 9 octobre, sur la page Facebook de la mosquée la vidéo du parent d'élève dénonçant le professeur d'histoire pour avoir montré des caricatures du Prophète. Une vidéo à la source d'une polémique sur les réseaux sociaux qui a conduit, par la suite, à l'assassinat de Samuel Paty.
« Il n'apparaît pas, en l'état de l'instruction, que le préfet de la Seine-Saint-Denis aurait porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales » en fermant provisoirement le lieu de culte « aux fins de prévenir la réitération de tels actes », sachant que Pantin dispose d'une seconde mosquée où les fidèles peuvent y prier, a fait savoir le tribunal au lendemain de l'audience d'examen du recours déposé par la FMP.
Bien que M'hammed Henniche ait regretté le partage de la vidéo et condamné l'attentat, « il n'en demeure pas moins qu'il a fait preuve, en tout état de cause, d'une négligence incompréhensible, alors que sa position et ses fonctions auraient dû le conduire à plus de retenue ».
La diffusion de la vidéo « s'inscrit, en outre, dans un contexte d'entrisme de la mouvance radicale au sein de la Grande mosquée de Pantin. Il résulte en effet de l'instruction que M. Doucouré, alias Abou Talha, un des imams de la mosquée de Pantin officiant à la prière du vendredi, est impliqué dans la mouvance islamiste radicale d'Ile-de-France », a ajouté le tribunal.
La FMP a annoncé son intention de faire appel de cette décision devant le Conseil d'Etat.
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