Connectez-vous S'inscrire

Sur le vif

Au moins onze candidats au premier tour de l'élection présidentielle

| Vendredi 16 Mars 2007 à 22:51

           


L'aventure des parrainages touche à sa fin. Onze candidats affirment avoir déposé plus de 500 signatures d'élu pour officialiser leur candidature. Dernier en date : Frédéric Nihous, de Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT).


Devant l'édifice du Conseil, il a assuré avoir réuni 655 parrainages. Il a également annoncé avoir saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel pour demander "de quelle façon" allait pouvoir être comblé son retard de temps de parole dans les médias. C'est la deuxième fois qu'un candidat se présente au nom de CPNT, parti qui se veut le défenseur de la ruralité, après Jean Saint-Josse en 2002 (4,23 % au premier tour). A l'époque, M. Nihous était le directeur de campagne de Jean Saint-Josse. Cette année, c'est l'inverse.

Le cas de José Bové semble plus compliqué. Le paysan altermondialiste s'est rendu au Conseil constitutionnel en fin d'après-midi, affirmant apporter 106 parrainages supplémentaires. Mais, selon lui, le Conseil n'a pas été en mesure de donner le nombre de signatures reçues par le candidat antilibéral. Il faudra donc attendre lundi pour connaître son sort. Toute la journée de vendredi, il s'est dit "inquiet". Mais, à sa sortie du Conseil, il s'est montré plus confiant. "Nous avons au moins 500 signatures. Ça va se jouer à quelques unités. Je suis confiant", a déclaré le candidat altermondialiste, en précisant qu'il attendait encore des signatures des départements d'outre-mer. "Notre compte à nous est bon, on pense qu'il est bon. Mais c'est le Conseil constitutionnel qui le dira lundi soir", a-t-il affirmé. "Depuis plusieurs jours, des élus ont envoyé des parrainages sans que nous en soyons informés", a-t-il ajouté.
Par contre Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, n'a pas pu réunir les 500 parrainages requis pour participer à l'élection présidentielle. Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et maire d'Yerres, 46 ans, qui a quitté l'UMP en janvier, a regretté qu'il n'y ait pas, "pour la première fois, de candidat gaulliste" dans cette élection présidentielle.


Pour François Bayrou, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Marie-George Buffet, appuyés par des partis disposant de nombreux élus, la recherche n'était qu'une formalité. Ainsi, Mme Buffet a annoncé vendredi matin avoir 900 signatures. Depuis une semaine, sept autres prétendants ont tour à tour rempli les conditions : Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO), Jean-Marie Le Pen (FN), Frédéric Nihous (CPNT), Gérard Schivardi, soutenu par le Parti des travailleurs, Philippe de Villiers (MPF) et Dominique Voynet (Verts).

Le Conseil se donne jusqu'à lundi pour procéder à des vérifications sur les parrainages. Ce jour-là, à 17 h 30, son président, Jean-Louis Debré, proclamera la liste officielle... à moins d'un litige pour un candidat qui pourrait bloquer la publication pour tous.




SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !