« Etre licencié pour port du voile au travail vous choque-t-il ? » Le « oui » l'avait remporté mais les résultats n’avaient pas été divulgués, comme pour chaque sondage, lors du Grand Soir 3. Il n’en fallait pas plus pour que la rédaction, à l’origine de la question lancée le jour même du dernier verdict rendu dans l’affaire Baby Loup mercredi 27 novembre, soit accusée de censure.
Un internaute a finalement avoué avoir été à l’origine d’un vote massif en faveur du « oui », à l'aide notamment d'une extension qui permet de changer l'adresse IP d'un ordinateur.
Face au tollé provoqué par la non divulgation des résultats du sondage en ligne, la direction de la rédaction de France 3 a fini par réagir jeudi 28 novembre. Dans un communiqué paru sur leur compte Facebook, elle justifie sa décision prise parce que « le nombre particulièrement élevé des votants (130 000 contre une moyenne de 15 000) et surtout l'accélération des votes pendant 30 minutes à l'heure du Grand Soir 3 étaient suspects et méritaient une enquête approfondie avant que les résultats ne soient communiqués ».
« Nous sommes désormais en mesure d'affirmer que les résultats ont effectivement été manipulés. Nos services ont fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus », fait-elle savoir, précisant « néanmoins qu'une consultation sur internet n'a absolument pas valeur de sondage, puisque nous ne pouvons garantir les critères de représentativité ».
Cette déclaration faite, le faux hacker, qui a souhaité montrer que les sondages lancés à tout-va sur le Web « ne valent rien », a gagné son pari. Mais son choix porté sur l'affaire Baby Loup n'a pas manqué d'être critiqué par ceux qui souhaitaient entendre le « oui » à la question prononcé à l'antenne pour contrer les résultats de précédents sondages anxiogènes... qui n'ont au final de valeur que pour ceux qui y croient vraiment.
Lire aussi :
Baby Loup : France 3 accusée de censurer un sondage (vidéo)
Sur l'islamophobie sondagière
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Face au tollé provoqué par la non divulgation des résultats du sondage en ligne, la direction de la rédaction de France 3 a fini par réagir jeudi 28 novembre. Dans un communiqué paru sur leur compte Facebook, elle justifie sa décision prise parce que « le nombre particulièrement élevé des votants (130 000 contre une moyenne de 15 000) et surtout l'accélération des votes pendant 30 minutes à l'heure du Grand Soir 3 étaient suspects et méritaient une enquête approfondie avant que les résultats ne soient communiqués ».
« Nous sommes désormais en mesure d'affirmer que les résultats ont effectivement été manipulés. Nos services ont fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus », fait-elle savoir, précisant « néanmoins qu'une consultation sur internet n'a absolument pas valeur de sondage, puisque nous ne pouvons garantir les critères de représentativité ».
Cette déclaration faite, le faux hacker, qui a souhaité montrer que les sondages lancés à tout-va sur le Web « ne valent rien », a gagné son pari. Mais son choix porté sur l'affaire Baby Loup n'a pas manqué d'être critiqué par ceux qui souhaitaient entendre le « oui » à la question prononcé à l'antenne pour contrer les résultats de précédents sondages anxiogènes... qui n'ont au final de valeur que pour ceux qui y croient vraiment.
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