Sur le vif
Dans un entretien au journal La Croix, François Bayrou éstime que l'Etat doit aider à l'intégration de l'islam en France sans pour autant que soit modifiée la loi de 1905 sur la laïcité.
A la question "est-ce à l'Etat d'accompagner, de faciliter, l'installation d'un islam en France ?", le candidat de l'UDF à l'élection présidentielle répond : "Oui, si on le peut et si les musulmans le demandent".
Il explique que, pour lui, il est "légitime de donner sa place" à une "nouvelle famille" quand elle arrive "dans le village".
Il ne va pas pour autant jusqu'à faire sienne la proposition du rapport Machelon, du nom du professeur de droit Jean-Pierre Machelon, publié en septembre dernier qui suggérait que les communes puissent directement financer les lieux de culte.
"Ne touchons pas à l'équilibre actuel", estime François Bayrou en soulignant que de nombreuses communes prennent d'ores et déjà des mesures permettant "la construction de lieux de culte dignes pour des religions pauvres et récentes".
"C'est bien ainsi. N'en faisons pas plus", estime le candidat centriste.
De même, François Bayrou se dit contre une révision de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, qu'il estime être "l'une des clés de voûte de la société telle que nous l'avons voulue".
A la question "est-ce à l'Etat d'accompagner, de faciliter, l'installation d'un islam en France ?", le candidat de l'UDF à l'élection présidentielle répond : "Oui, si on le peut et si les musulmans le demandent".
Il explique que, pour lui, il est "légitime de donner sa place" à une "nouvelle famille" quand elle arrive "dans le village".
Il ne va pas pour autant jusqu'à faire sienne la proposition du rapport Machelon, du nom du professeur de droit Jean-Pierre Machelon, publié en septembre dernier qui suggérait que les communes puissent directement financer les lieux de culte.
"Ne touchons pas à l'équilibre actuel", estime François Bayrou en soulignant que de nombreuses communes prennent d'ores et déjà des mesures permettant "la construction de lieux de culte dignes pour des religions pauvres et récentes".
"C'est bien ainsi. N'en faisons pas plus", estime le candidat centriste.
De même, François Bayrou se dit contre une révision de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, qu'il estime être "l'une des clés de voûte de la société telle que nous l'avons voulue".
Qui sommes-nous ?
