L'intersyndicale des 12 organisations de salariés, étudiants et lycéens opposés au contrat premier embauche a lancé mercredi un nouvel appel à une journée de grèves et manifestations le mardi 4 avril.
"Quelque chose de profond est en train de s'exprimer dans le pays. L'espoir a changé de camp. Plus le gouvernement tente le coup de force plus il s'enfonce dans l'isolement et la faiblesse", a déclaré Maryse Dumas (CGT), au lendemain de la mobilisation qui a rassemblé dans les rues 1 à 3 millions de personnes opposées au contrat première embauche.
"Nous ferons tout ce qu'il faut pour que les grèves et les arrêts de travail (du mardi 4 avril) soient au moins équivalents à ceux du 28 mars", a prévenu René Valladon (FO), au moment même où les fédérations CGT et Sud de cheminots annonçaient qu'elles appelaient à la grève à la SNCF ce jour-là.
Les cinq confédérations CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC, ainsi que la FSU, l'Unsa, Solidaires, l'Unef (étudiants), la CE (étudiants) et les lycéens de la Fidl et de l'UNL ont aussi invité les opposants au CPE à "intervenir auprès de tous les parlementaires", dont un nombre de plus en plus important conteste l'inflexibilité du Premier ministre.
Par ailleurs l'intersyndicale a mis le gouvernement "en garde contre toute tentative de coup de force" en direction des étudiants et des lycéens. Elle réagissait à la "consigne orale" donnée par le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, aux recteurs d'académie, de faire en sorte que tous les lycées bloqués soient "rouverts" jeudi,
"Il s'agit d'une atteinte grave à la liberté de se mobiliser des lycéens, ce n'est pas ce genre de mesures répressives qui vont tarir notre mobilisation", a déclaré Karl Stoeckel (UNL).
Dominique de Villepin n'a pas modifié sa position, réaffirmant sa "disponibilité totale à apporter des améliorations" au CPE, en particulier sur la durée de la période d'essai de deux ans et "les conditions de la rupture".
"Il y a des inquiétudes sur ces deux sujets, nous y répondrons. Personne ici ne peut douter de ma volonté de renouer le dialogue", a-t-il dit.
"Quelque chose de profond est en train de s'exprimer dans le pays. L'espoir a changé de camp. Plus le gouvernement tente le coup de force plus il s'enfonce dans l'isolement et la faiblesse", a déclaré Maryse Dumas (CGT), au lendemain de la mobilisation qui a rassemblé dans les rues 1 à 3 millions de personnes opposées au contrat première embauche.
"Nous ferons tout ce qu'il faut pour que les grèves et les arrêts de travail (du mardi 4 avril) soient au moins équivalents à ceux du 28 mars", a prévenu René Valladon (FO), au moment même où les fédérations CGT et Sud de cheminots annonçaient qu'elles appelaient à la grève à la SNCF ce jour-là.
Les cinq confédérations CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC, ainsi que la FSU, l'Unsa, Solidaires, l'Unef (étudiants), la CE (étudiants) et les lycéens de la Fidl et de l'UNL ont aussi invité les opposants au CPE à "intervenir auprès de tous les parlementaires", dont un nombre de plus en plus important conteste l'inflexibilité du Premier ministre.
Par ailleurs l'intersyndicale a mis le gouvernement "en garde contre toute tentative de coup de force" en direction des étudiants et des lycéens. Elle réagissait à la "consigne orale" donnée par le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, aux recteurs d'académie, de faire en sorte que tous les lycées bloqués soient "rouverts" jeudi,
"Il s'agit d'une atteinte grave à la liberté de se mobiliser des lycéens, ce n'est pas ce genre de mesures répressives qui vont tarir notre mobilisation", a déclaré Karl Stoeckel (UNL).
Dominique de Villepin n'a pas modifié sa position, réaffirmant sa "disponibilité totale à apporter des améliorations" au CPE, en particulier sur la durée de la période d'essai de deux ans et "les conditions de la rupture".
"Il y a des inquiétudes sur ces deux sujets, nous y répondrons. Personne ici ne peut douter de ma volonté de renouer le dialogue", a-t-il dit.