Sur le vif
Après Israël, le Canada à annoncer officiellement mercredi le gel de ses aides à l'Autorité palestinienne, peu après l'entrée en fonctions du gouvernement Hamas.
Dans un communiqué, Peter MacKay, ministre des Affaires étrangères, rappelle que cette décision est liée au fait que le Hamas n'a pas rempli les exigences de la communauté internationale, à savoir la renonciation à la violence, la reconnaissance d'Israël, et l'acceptation des accords et obligations pris par ses prédécesseurs, notamment au regard de la Feuille de route pour la paix.
"En conséquence, le Canada n'aura aucun contact avec les membres du gouvernement Hamas et suspend son assistance à l'Autorité palestinienne", ajoute le communiqué, qui ne précise pas de quel type d'assistance il est question.
"Je pense que la position canadienne est hâtive et une preuve évidente de partialité", a déclaré à Gaza le tout nouveau ministre de l'Information Youssef Rizka. "Ce dont nous avons besoin de la part du gouvernement canadien est qu'il demande aux autorités israéliennes de reconnaître qu'elles occupent des terres palestiniennes".
Le Canada ne met cependant pas un terme à l'aide humanitaire au peuple palestinien. Il se poursuit via les agences de l'ONU et les ONG. Il fourni actuellement 22 millions de dollars (18 millions d'euros) par an aux Palestiniens par l'intermédiaire de ces agences.
Le ministre à la Coopération internationale, Josée Verner, a précisé que le Canada restait engagé envers la solution négociée de deux Etats côte-à-côte et continuait à "travailler avec les voix modérées au sein de la société palestinienne".
Dans un communiqué, Peter MacKay, ministre des Affaires étrangères, rappelle que cette décision est liée au fait que le Hamas n'a pas rempli les exigences de la communauté internationale, à savoir la renonciation à la violence, la reconnaissance d'Israël, et l'acceptation des accords et obligations pris par ses prédécesseurs, notamment au regard de la Feuille de route pour la paix.
"En conséquence, le Canada n'aura aucun contact avec les membres du gouvernement Hamas et suspend son assistance à l'Autorité palestinienne", ajoute le communiqué, qui ne précise pas de quel type d'assistance il est question.
"Je pense que la position canadienne est hâtive et une preuve évidente de partialité", a déclaré à Gaza le tout nouveau ministre de l'Information Youssef Rizka. "Ce dont nous avons besoin de la part du gouvernement canadien est qu'il demande aux autorités israéliennes de reconnaître qu'elles occupent des terres palestiniennes".
Le Canada ne met cependant pas un terme à l'aide humanitaire au peuple palestinien. Il se poursuit via les agences de l'ONU et les ONG. Il fourni actuellement 22 millions de dollars (18 millions d'euros) par an aux Palestiniens par l'intermédiaire de ces agences.
Le ministre à la Coopération internationale, Josée Verner, a précisé que le Canada restait engagé envers la solution négociée de deux Etats côte-à-côte et continuait à "travailler avec les voix modérées au sein de la société palestinienne".
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