La famille Ramadan obsède vraiment Caroline Fourest. Les faits finissent par nous imposer cette idée plutôt curieuse. Elle s’est défoulée sur Tariq Ramadan dans Frère Tariq. Les deux se sont crêpés le chignon sur France 3 au mois de novembre. Ce 17 décembre 2009, sur France Culture, elle nous sert un échange [à écouter ci-dessous] avec Hani Ramadan qui la reconnaît devant son institut à Genève.
Fidèle à lui-même, Hani Ramadan s’exclame : « Mais c’est Caroline Fourest ! Comment allez-vous ? Ça va ? Et la santé ? » La Fourest se prend au jeu. Mais elle va un peu loin : « Je suis ravie de vous rencontrer », dit-elle. Évidemment, elle ment.
Si elle souhaite rencontrer Hani Ramadan, elle prend rendez-vous. Question d’éthique. Mais surtout, peu avant l’arrivée de Hani, Mlle Fourest affichait son projet : « On ne va pas pousser jusqu’à entrer [à l’intérieur du centre] », disait-elle. Elle n’avait aucune envie de voir Hani.
Fidèle à lui-même, Hani Ramadan s’exclame : « Mais c’est Caroline Fourest ! Comment allez-vous ? Ça va ? Et la santé ? » La Fourest se prend au jeu. Mais elle va un peu loin : « Je suis ravie de vous rencontrer », dit-elle. Évidemment, elle ment.
Si elle souhaite rencontrer Hani Ramadan, elle prend rendez-vous. Question d’éthique. Mais surtout, peu avant l’arrivée de Hani, Mlle Fourest affichait son projet : « On ne va pas pousser jusqu’à entrer [à l’intérieur du centre] », disait-elle. Elle n’avait aucune envie de voir Hani.
Hani Ramadan persiste dans son « Comment va la santé ? » et soudain s’étonne : « Ah bon, vous enregistrez là ? Déjà ? » Ça y est, il a démasqué le stratagème. Cette fille n’est pas venue en journaliste. Elle est là en sycophante, pour voler du son à servir aux auditeurs de France Culture. Sale choix pour traiter un sujet. Mais Fourest ne l’a pas inventé.
Hani prend l’échange à son compte. Il l’amène sur l’irrespect que manifeste Caroline Fourest pour la mémoire de son grand-père Hassan al-Banna. Ce n’est pas le sujet. On s’en doute. Mais Hani l’impose : « Je suis né en Suisse et j’ai une mentalité qui est complètement suisse. Et vivant ici, il faut éviter tout ce qui relève de la logique de confrontation et aller dans le sens du dialogue de civilisations. »
Hani Ramadan est bien ce musulman que des services secrets ont échoué à piéger. L’agent infiltré dans son centre s’étant finalement converti à l’islam. Caroline Fourest ne va donc pas gober les belles paroles d’un tel homme. Sa réponse est claire : « On devrait reconnaître que vous êtes aussi doué que votre frère pour un certain talent rhétorique. » Traduction : vous mentez comme votre frère Tariq ; vous avez un double discours comme votre frère.
L’échange dure environ quatre minutes. Son schéma est invariable : paroles de bon sens contre allusions joliment fourbes. Comme à son habitude, sur le sujet islam, Mlle Fourest va de glissement en glissement. L’essentiel étant d’attaquer.
« Le mouvement Hamas est fanatique », dit-elle. Hani n’est pas d’accord. Pour lui, face à l’armée israélienne, « il n’y a qu’une seule voie, celle de la résistance légitime ». Puis glissement. Caroline Fourest a « juste une question historique », dit-elle, pour interroger Hani sur le rôle historique de son père dans la fondation du Hamas. C’est un mensonge social.
Fourest se moque bien de l’Histoire. Elle veut juste rattacher Saïd Ramadan au Hamas qui est effectivement une émanation des Frères musulmans. Mais, pour mémoire, le Hamas est créé en 1987 alors que Saïd Ramadan s’était établi en Suisse depuis 1958. Hani répond à la question insensée. Puis glissement… et polygamie, homosexualité, battre sa femme, Tariq malhonnête, etc. Bref du Fourest.
Hani prend l’échange à son compte. Il l’amène sur l’irrespect que manifeste Caroline Fourest pour la mémoire de son grand-père Hassan al-Banna. Ce n’est pas le sujet. On s’en doute. Mais Hani l’impose : « Je suis né en Suisse et j’ai une mentalité qui est complètement suisse. Et vivant ici, il faut éviter tout ce qui relève de la logique de confrontation et aller dans le sens du dialogue de civilisations. »
Hani Ramadan est bien ce musulman que des services secrets ont échoué à piéger. L’agent infiltré dans son centre s’étant finalement converti à l’islam. Caroline Fourest ne va donc pas gober les belles paroles d’un tel homme. Sa réponse est claire : « On devrait reconnaître que vous êtes aussi doué que votre frère pour un certain talent rhétorique. » Traduction : vous mentez comme votre frère Tariq ; vous avez un double discours comme votre frère.
L’échange dure environ quatre minutes. Son schéma est invariable : paroles de bon sens contre allusions joliment fourbes. Comme à son habitude, sur le sujet islam, Mlle Fourest va de glissement en glissement. L’essentiel étant d’attaquer.
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