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Sur le vif

Cécilia s'explique

| Mardi 4 Septembre 2007 à 11:10

           


Dans un entretien publié par l'Est Républicain, Cécilia Sarkozy estime que "ça n'est pas sa place" d'être entendue par une commission parlementaire sur son rôle dans les négociations avec la Libye ayant abouti à la libération des six praticiens bulgares condamnés à mort par la justice libyenne.

"(La commission parlementaire) n'est pas constituée mais comme cela a été expliqué, je crois que ça n'est pas ma place", a-t-elle déclaré au quotidien régional, en sortant de la réserve qu'elle avait observée jusqu'ici sur ce dossier.

"Je tiens cependant à faire la lumière sur mon rôle dans cette affaire, voilà pourquoi j'ai accepté de vous parler."

Selon elle, "ce qui s'est passé lors de (sa) mission en Libye n'a rien à voir avec des polémiques droite-gauche". "Pour ma part, je me suis concentrée sur la libération des infirmières et sur ces enfants qui vivent un enfer depuis 8 ans", a-t-elle expliqué.

"Je suis choquée que certains médias utilisent ainsi un drame humain et exploitent la souffrance de femmes, d'enfants et des familles."

Mme Sarkozy a expliqué la réussite de son intervention par le fait qu'elle est arrivée sur place "en tant que femme, en tant que mère, sans forcément (s')attarder sur la complexité des relations internationales, mais avec la ferme intention de sauver des vies". "Je me suis concentrée sur la libération des infirmières et et sur ces enfants qui vivent un enfer depuis huit ans.

Une polémique a éclaté sur la transparence de cette affaire après l'annonce d'accords de défense conclus avec la Libye dans la foulée du voyage à Tripoli de Cécilia Sarkozy et de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, ainsi que de la commissaire européenne aux Relations extérieure, Benita Ferrero-Waldner.

Ces négociations ont débouché sur la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien, rentrés à Sofia dans l'avion présidentiel français.

Cécilia Sarkozy assure qu'à "(son) niveau, il ne s'est agi que de contreparties d'ordre médical".

"J'ai offert à l'hôpital de Benghazi des médecins chargés de former leurs homologues libyens, des équipements, des traitements contre le sida et des visas rapides pour que des cas urgents puissent venir se faire traiter en France", dit-elle.




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