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Sur le vif

Chavez assure à Sarkozy qu'il fera son 'possible' pour libérer Betancourt

| Mercredi 14 Mai 2008 à 22:17

           


Le président du Venezuela Hugo Chavez a assuré mercredi à son homologue français Nicolas Sarkozy qu'il ferait "tout son possible" pour obtenir la libération de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et de "tous les otages" des Farc.
Lors d'une conversation téléphonique avec le chef de l'Etat français, M. Chavez a affirmé qu'"en dépit de tout", il continuerait à "faire tout (son) possible non seulement pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, mais aussi de toutes les personnes qui se trouvent aux mains des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie, ndlr) dans la jungle colombienne".
La conversation entre les deux présidents a eu lieu alors que M. Chavez se trouvait dans l'Orénoque au sud-est du pays, pour une visite de gisements pétroliers avec le Premier ministre portugais José Socrates.
"Nous continuerons à tenter d'établir le contact avec les Farc", a ajouté le chef de l'Etat vénézuélien.
La France avait envoyé un avion médicalisé en Colombie début avril dans l'espoir d'avoir accès et de porter secours à Mme Betancourt, ex-candidate à la présidentielle, détenue depuis plus de 6 ans par la guérilla, mais s'est heurtée à une fin de non-recevoir des Farc.
Paris n'est aujourd'hui guère optimiste quant aux chances de libération à court terme de la Franco-Colombienne. Le gouvernement français a fait de la libération d'Ingrid Betancourt une cause nationale, et a souhaité que M. Chavez continue d'agir afin d'obtenir un échange dit "humanitaire", dans le cadre d'un accord plus global avec les autorités colombiennes, de 39 otages des Farc considérés comme des "prisonniers politiques" contre quelque 500 guérilleros emprisonnés.
Au début de l'année, le président vénézuélien avait obtenu de la guérilla colombienne la libération de six otages colombiens, dont Clara Rojas, l'ex directrice de campagne d'Ingrid Betancourt.
Depuis les relations entre le Venezuela et la Colombie se sont détériorées à la suite de l'incursion de l'armée colombienne en territoire équatorien, le 1er mars, au cours de laquelle le numéro deux des Farc, Raul Reyes, a été tué.




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