Jacques Chirac a annoncé vendredi qu'il a décidé de promulguer la loi incluant le CPE, tout en demandant au gouvernement de préparer une nouvelle loi le modifiant. Mais ses propositions à la télévision ont été immédiatement rejetées par deux des principaux syndicats.
"J'ai décidé de promulguer cette loi" qui a été jugée par le Conseil constitutionnel "en tout point conforme aux principes et aux valeurs de la République", a-t-il déclaré.
Le chef de l'Etat a précisé qu' il convient de "modifier les deux points qui font débat": la période de deux ans pendant laquelle le jeune peut être licencié sans motif, qui sera "réduite à un an", et les conditions de rupture du contrat.
"En cas de rupture du contrat, le droit du jeune salarié à en connaître les raisons sera inscrit dans la nouvelle loi", a-t-il dit. "J'ai entendu les inquiétudes qui s'expriment, chez de nombreux jeunes et chez leurs parents. Et je veux y répondre", a fait valoir Jacques Chirac.
Le président français a aussi annoncé qu'il avait demandé au gouvernement de "prendre toutes les dispositions nécessaires" pour qu'"en pratique, aucun contrat" CPE "ne puisse être signé sans intégrer pleinement" l'ensemble des "modifications" qu'il demande.
Il a appelé les syndicats et les organisations étudiantes et lycéennes "à prendre toute leur part dans l'élaboration" des nouvelles dispositions modifiant le CPE, alors que la crise sur ce dispositif se poursuit depuis deux mois, avec des manifestations ou des arrêts de travail à travers le pays. M. Chirac a demandé au Premier ministre et au gouvernement "d'ouvrir un grand débat national sur les liens entre université et emploi, afin de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes".
"Quand il s'agit de l'intérêt national, il ne saurait y avoir ni vainqueur, ni vaincu", a encoré déclaré le chef de l'Etat, regrettant par ailleurs que les manifestations anti-CPE "ont servi de prétexte à des actes de violence et à des dégradations inacceptables".
Son intervention a été immédiatement rejetée par la CGT et FO. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a déclaré qu'il maintenait l'appel à une journée de grèves et de manifestations le mardi 4 avril. François Hollande, premier secrétaire du PS, a estimé qu'on "ne va pas vers l'apaisement", après l'allocution télévisée du président de la République. Quant au secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, il a jugé "incompréhensible" et "pas acceptable" le contenu du discours du président.
"J'ai décidé de promulguer cette loi" qui a été jugée par le Conseil constitutionnel "en tout point conforme aux principes et aux valeurs de la République", a-t-il déclaré.
Le chef de l'Etat a précisé qu' il convient de "modifier les deux points qui font débat": la période de deux ans pendant laquelle le jeune peut être licencié sans motif, qui sera "réduite à un an", et les conditions de rupture du contrat.
"En cas de rupture du contrat, le droit du jeune salarié à en connaître les raisons sera inscrit dans la nouvelle loi", a-t-il dit. "J'ai entendu les inquiétudes qui s'expriment, chez de nombreux jeunes et chez leurs parents. Et je veux y répondre", a fait valoir Jacques Chirac.
Le président français a aussi annoncé qu'il avait demandé au gouvernement de "prendre toutes les dispositions nécessaires" pour qu'"en pratique, aucun contrat" CPE "ne puisse être signé sans intégrer pleinement" l'ensemble des "modifications" qu'il demande.
Il a appelé les syndicats et les organisations étudiantes et lycéennes "à prendre toute leur part dans l'élaboration" des nouvelles dispositions modifiant le CPE, alors que la crise sur ce dispositif se poursuit depuis deux mois, avec des manifestations ou des arrêts de travail à travers le pays. M. Chirac a demandé au Premier ministre et au gouvernement "d'ouvrir un grand débat national sur les liens entre université et emploi, afin de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes".
"Quand il s'agit de l'intérêt national, il ne saurait y avoir ni vainqueur, ni vaincu", a encoré déclaré le chef de l'Etat, regrettant par ailleurs que les manifestations anti-CPE "ont servi de prétexte à des actes de violence et à des dégradations inacceptables".
Son intervention a été immédiatement rejetée par la CGT et FO. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a déclaré qu'il maintenait l'appel à une journée de grèves et de manifestations le mardi 4 avril. François Hollande, premier secrétaire du PS, a estimé qu'on "ne va pas vers l'apaisement", après l'allocution télévisée du président de la République. Quant au secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, il a jugé "incompréhensible" et "pas acceptable" le contenu du discours du président.