Le Conseil français du culte musulman (CFCM), par la voix du président de l’Observatoire contre l’islamophobie Abdallah Zekri, a condamné la résolution « scandaleuse » adoptée par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, mardi 1er octobre, définissant la circoncision des garçons comme une « violation de l'intégrité physique » au même titre que l’excision des filles.
La décision, adoptée par 78 voix pour, 13 contre et 15 absentions, appelle les États membres à condamner publiquement les « violations de l'intégrité physique des enfants » et à prendre des mesures adéquates pour les faire cesser.
Le Conseil de l’Europe les invite à « définir clairement les conditions médicales, sanitaires et autres à respecter s'agissant des pratiques qui sont aujourd'hui largement répandues dans certaines communautés religieuses, telle que la circoncision » et à « adopter des dispositions juridiques spécifiques pour que certaines interventions et pratiques ne soient pas réalisées avant qu’un enfant soit en âge d’être consulté ».
« Si l'excision enlève tout plaisir et tout désir dans les rapports sexuels, la circoncision n'a aucune incidence sur la question », déclare M. Zekri, qui se dit « indigné » par la comparaison entre un « rite religieux millénaire dont les bienfaits sont en outre scientifiquement démontrés » et les mutilations génitales féminines, malheureusement très répandues en Afrique.
La communauté juive, qui pratique comme les musulmans la circoncision, a également condamné la résolution et appelle le Conseil de l’Europe à réviser sa position. La pratique de la circoncision est officiellement interdite en France mais elle est admise pour des motifs religieux.
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