Emmanuel Macron a annoncé, lors de son allocution prononcée dans la soirée du jeudi 12 mars, une batterie de mesures « fortes » pour endiguer la propagation de l’épidémie de Covid-19 en France, qui a provoqué jusque là la mort de 61 personnes.
Face à « la plus grave crise sanitaire qu'ait connu la France depuis un siècle », « la priorité sera notre santé. Je ne transigerai sur rien. Un principe nous guide pour anticiper et gérer cette crise, c’est la confiance dans la science, écouter celles et ceux qui savent », a fait part le président de la République, pour qui « nous ne sommes qu'au début de l'épidémie ».
Emmanuel Macron a fait savoir que les élections municipales, prévues les 15 et 22 mars, sont maintenues. A ce stade, « rien ne s'oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se déplacent aux urnes », a-t-il assuré. « Mais il conviendra de veiller de veiller au strict respect des gestes barrières contre le virus et des recommandations sanitaires », a-t-il précisé.
En revanche, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées ainsi que les universités seront fermés dès lundi 16 mars, et ce jusqu’à nouvel ordre.
La priorité étant de protéger les personnes les plus vulnérables, le chef de l’Etat a incité « les personnes de plus de 70 ans, ceux qui souffrent de maladies chroniques, de rester autant que possible à leur domicile ».
Il a aussi incité les entreprises à permettre à leurs salariés à privilégier le télétravail, dans l'optique, pour chaque Français de « limiter les déplacements au strict nécessaire ». « L’Etat prendra en charge l’indemnisation des salariés contraints de rester chez eux », a-t-il annoncé.
Emmanuel Macron a appelé à éviter « le repli nationaliste » car « ce virus n’a pas de passeport ». Aucune mesure de fermeture des frontières n'a ainsi été prise par les autorités, estimant que c'est à l'échelle européenne qu'une telle décision doit être discutée.
Contre le « repli individualiste », « je compte sur vous, pour les jours et mois à venir, parce que le gouvernement ne peut pas tout, seul. (...) Chacun a son rôle à jouer », a-t-il fait valoir, appelant les Français à adopter les fameux gestes barrières « encore trop peu appliqués » comme se laver les mains, se saluer sans s'embrasser ou encore se tenir à distance des personnes pour échanger. « Ces gestes peut vous apparaître anodins ; ils sauvent des vies », a assuré Emmanuel Macron.
« Ce que révèle cette pandémie, c'est que la santé gratuite, sans conditions de revenus ou de profession, notre Etat-Providence, ne sont pas des coûts mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe », a signifié le chef de l'Etat, saluant ces « héros en blouses blanches » pour les efforts consentis contre l'épidémie.
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Face à « la plus grave crise sanitaire qu'ait connu la France depuis un siècle », « la priorité sera notre santé. Je ne transigerai sur rien. Un principe nous guide pour anticiper et gérer cette crise, c’est la confiance dans la science, écouter celles et ceux qui savent », a fait part le président de la République, pour qui « nous ne sommes qu'au début de l'épidémie ».
Emmanuel Macron a fait savoir que les élections municipales, prévues les 15 et 22 mars, sont maintenues. A ce stade, « rien ne s'oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se déplacent aux urnes », a-t-il assuré. « Mais il conviendra de veiller de veiller au strict respect des gestes barrières contre le virus et des recommandations sanitaires », a-t-il précisé.
En revanche, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées ainsi que les universités seront fermés dès lundi 16 mars, et ce jusqu’à nouvel ordre.
La priorité étant de protéger les personnes les plus vulnérables, le chef de l’Etat a incité « les personnes de plus de 70 ans, ceux qui souffrent de maladies chroniques, de rester autant que possible à leur domicile ».
Il a aussi incité les entreprises à permettre à leurs salariés à privilégier le télétravail, dans l'optique, pour chaque Français de « limiter les déplacements au strict nécessaire ». « L’Etat prendra en charge l’indemnisation des salariés contraints de rester chez eux », a-t-il annoncé.
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« Ce que révèle cette pandémie, c'est que la santé gratuite, sans conditions de revenus ou de profession, notre Etat-Providence, ne sont pas des coûts mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe », a signifié le chef de l'Etat, saluant ces « héros en blouses blanches » pour les efforts consentis contre l'épidémie.
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