« Les lieux de culte sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion de plus de 20 personnes en leur sein est interdit jusqu'au 15 avril 2020, à l'exception des cérémonies funéraires », stipule l’arrêté du 15 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du Covid-19.
L’organisation des cérémonies funéraires demeure donc, à ce jour, possible mais elle s'adapte en temps de confinement, tout comme d'autres rites comme les toilettes mortuaires.
Toutefois, ces cérémonies doivent avoir lieu « dans la stricte limite du cercle des intimes (nombre très réduit) en observant scrupuleusement les gestes barrières tels que le maintien d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes présentes et en évitant à fortiori les embrassades », indique le Conseil français du culte musulman (CFCM).
L’organisation des cérémonies funéraires demeure donc, à ce jour, possible mais elle s'adapte en temps de confinement, tout comme d'autres rites comme les toilettes mortuaires.
Toutefois, ces cérémonies doivent avoir lieu « dans la stricte limite du cercle des intimes (nombre très réduit) en observant scrupuleusement les gestes barrières tels que le maintien d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes présentes et en évitant à fortiori les embrassades », indique le Conseil français du culte musulman (CFCM).
Seuls les membres de la famille du défunt sont autorisés à se regrouper
« Seuls les membres de la famille proche (20 personnes au maximum) ainsi que le personnel en charge des rites funéraires pourront faire l’objet d’une dérogation aux mesures de confinement fondée sur des "motifs familiaux impérieux" », précise l’instance, qui invite les familles et le personnel funéraire à « se rapprocher de la préfecture avant chaque inhumation pour vérifier que des consignes plus strictes n’ont pas été édictées dans la localité concernée en raison de l’évolution de la pandémie de coronavirus ». Certaines préfectures limitent, en effet, à cinq le nombre de personnes présentes.
« Conscient du caractère contraignant de certaines mesures nécessaires pour la protection de tous, le CFCM appelle les imams à faire preuve d’une grande solidarité avec les familles endeuillées en leur prodiguant conseils et réconforts face à la douleur du deuil et aux contraintes qu’impose le contexte actuel », ajoute l’institution.
Enfin, et parce que la tradition prophétique est d’enterrer les personnes le plus rapidement possible dans leurs lieux de décès, le CFCM conseille de renoncer, dans la mesure du possible, au rapatriement du corps notamment dans ce contexte de pandémie.
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« Conscient du caractère contraignant de certaines mesures nécessaires pour la protection de tous, le CFCM appelle les imams à faire preuve d’une grande solidarité avec les familles endeuillées en leur prodiguant conseils et réconforts face à la douleur du deuil et aux contraintes qu’impose le contexte actuel », ajoute l’institution.
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