Quinze ans que l’opération de collecte interreligieuse, organisée tous les ans, depuis 2005, dans le Mantois au profit de la Banque alimentaire, dure et elle n’est pas prête de s’arrêter. Chrétiens et musulmans de cette région du nord-ouest des Yvelines se sont de nouveau mobilisés, samedi 18 janvier, pour venir en aide aux plus démunis durant la dure période hivernale.
Une opération de solidarité qui rassemble toujours plus
Cette année, de nouveaux lieux de culte se sont joints à l’organisation de cette belle action de solidarité, portant leur nombre à dix.* Outre les mosquées et les paroisses catholiques, des temples protestants et évangéliques ont co-organisé la collecte dans cinq magasins, qui ont volontiers permis aux bénévoles d’installer des tables et d’aller à la rencontre de clients tout au long de la journée du samedi. Ces derniers, venus faire leurs courses, ont été appelés à faire des dons de denrées non périssables.
Contacté par Saphirnews, Mohamed Aït Saghir, le trésorier de la Grande Mosquée de Mantes-la-Jolie et responsable du dialogue islamo-chrétien du Mantois, nous indique que la collecte 2020 a réuni, selon un premier bilan, pas moins de 3,7 tonnes de denrées non périssables. Un chiffre qui a de quoi réjouir les organisateurs lorsque l’on sait qu’habituellement, au regard des bilans de l’action dressés ces dernières années, entre 2 et 3 tonnes de dons sont collectés, exception faite de l’année 2019. Les dons n’avait, en effet, pesé « que » 1,5 tonnes, en raison de l’absence d’un à deux magasins dans l’organisation de l’opération, nous précise-t-on.
Contacté par Saphirnews, Mohamed Aït Saghir, le trésorier de la Grande Mosquée de Mantes-la-Jolie et responsable du dialogue islamo-chrétien du Mantois, nous indique que la collecte 2020 a réuni, selon un premier bilan, pas moins de 3,7 tonnes de denrées non périssables. Un chiffre qui a de quoi réjouir les organisateurs lorsque l’on sait qu’habituellement, au regard des bilans de l’action dressés ces dernières années, entre 2 et 3 tonnes de dons sont collectés, exception faite de l’année 2019. Les dons n’avait, en effet, pesé « que » 1,5 tonnes, en raison de l’absence d’un à deux magasins dans l’organisation de l’opération, nous précise-t-on.
Le témoignage d’un dialogue interreligieux fécond
De l’engagement des magasins et de la générosité des clients dépend bel et bien le succès de l’opération. Le succès est aussi tributaire de la mobilisation des bénévoles. Ils étaient environ 120 à avoir engagé de leur précieux temps pour cette action.
« C’est en tant que citoyens, mais également au nom de notre foi, que nous manifestons ce devoir de solidarité », indiquent les organisateurs. Cette action au service du bien commun est « aussi l'occasion pour tous, croyants ou pas, de vivre ensemble une journée d'échange, de partage et de générosité ».
Les produits, triés et stockés dans le sous-sol de l'église Saint Jean-Baptiste, à Mantes-la-Jolie, seront remis à l'antenne de la Banque alimentaire d'Evreux (Eure). Les Banques alimentaires, au nombre de 79 répartis à travers la France, viennent en aide annuellement à deux millions de personnes, sur les quelque 5 millions de Français qui vivent dans la précarité alimentaire.
Cette action de solidarité est un des signes qui témoigne visiblement de la vitalité d’un dialogue interreligieux fécond dans le Mantois, et que ses responsables et leurs soutiens ont bien l’intention de faire perdurer encore longtemps.
* L’action était, jusqu’à présent, organisée par trois lieux de culte musulman (la Grande mosquée de Mantes-la-Jolie, la mosquée de Limay et la mosquée de Mantes-la-Ville) et trois lieux de culte chrétien (les paroisses de Mantes-la-Jolie, de Limay et de Mantes-Sud). Ils ont été rejoints cette année 2020 par deux lieux de culte musulmans et deux temples protestants implantés à Mantes-la-Jolie et Mantes-la-Ville.
Quant à l’absence de représentants de culte juif à l’opération, il s'explique simplement par sa non-présence de lieu de culte juif dans le Mantois, nous indique-t-on. Autrement, « ils seraient évidement de la partie », nous signifie Mohamed Aït Saghir. « Notre dialogue interreligieux et l'ensemble de ses actions sont ouverts à tous, croyants et non-croyants, et ce qu'elle que soit sa conviction. »
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