Et si la France se décidait à rendre le patrimoine africain à l’Afrique ? C’est une revendication de longue date d’associations panafricaines et anticolonialistes, voire même d’Etats africains, à laquelle déclare s’aligner aujourd’hui Emmanuel Macron.
Dans le cadre de sa tournée africaine, le président français a déclaré, mardi 28 novembre, depuis Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, vouloir « que, d'ici cinq ans, les conditions soient réunies pour un retour temporaire ou permanent du patrimoine africain en Afrique ».
« Le patrimoine africain doit être mis en valeur à Paris mais aussi à Dakar, à Lagos, à Cotonou », a-t-il ajouté, annonçant une « saison des cultures africaines en France en 2020 ».
Emmanuel Macron a également déclaré souhaiter « que les conditions soient créées pour permettre aux chercheurs français et africains de travailler ensemble pour des programmes communs. Nous devons donner les moyens financiers de structurer de réseaux des chercheurs européens et africains ». « L’histoire de l’Afrique ne peut pas être écrite seulement par des experts venus d’Europe ou d’ailleurs. Il faut une histoire de l’Afrique écrite par les Africains eux-mêmes », a-t-il souligné.
En juillet 2016, le Bénin a réclamé à la France la restitution de plus de 5 000 pièces de son patrimoine culturel dont la majorité a été intégrée aux collections du musée du quai Branly. Ce pays d’Afrique subsaharienne a été le premier à faire une telle demande, accusant ouvertement la France d’avoir pillé ses biens durant la période coloniale.
Si Emmanuel Macron ne s’est explicitement pas prononcé en faveur du retour des biens béninois réclamés, un élan d’espoir est relancé avec sa déclaration faite à Ouagadougou. Sous la présidence de François Hollande, la demande avait été formellement rejetée par le Quai d’Orsay qui avait déclaré, en mars 2017, que les biens en question appartiennent définitivement à l’Etat français.
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Si Emmanuel Macron ne s’est explicitement pas prononcé en faveur du retour des biens béninois réclamés, un élan d’espoir est relancé avec sa déclaration faite à Ouagadougou. Sous la présidence de François Hollande, la demande avait été formellement rejetée par le Quai d’Orsay qui avait déclaré, en mars 2017, que les biens en question appartiennent définitivement à l’Etat français.
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