Près d’un demi-million de Rohingyas, victimes de persécution en Birmanie (Myanmar) et aujourd'hui réfugiés au Bangladesh, ont obtenu une carte d’identité pour la première fois de leurs vies.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé, vendredi 9 août, que le travail d’enregistrement est bien en cours sur tous les sites de Cox’s Bazar et que près de 5 000 réfugiés viennent s’inscrire tous les jours.
Outre les 550 agents locaux déployés pour accélérer et faciliter le processus d’enregistrement, le HCR a également mobilisé des représentants de la communauté rohingya, à l’instar des imams, des aînés et des enseignants, pour sensibiliser les réfugiés sur l’importance de la carte d’identité, rapporte Arab News.
« Cet enregistrement vise à établir et à sécuriser les identités des individus et des familles en collectant les informations biographiques de base. Des données biométriques telles que les empreintes digitales et le scanner rétinien sont collectées sur tout individu âgé de 5 ans et plus afin de permettre de vérifier leurs identités », a indiqué Louise Donovane, porte-parole du HCR au Cox’s Bazar.
« Des informations sur la composition de la famille, les besoins spécifiques et les protections contre les risques éventuels sont également recueillies. Ces données sont stockées sur un serveur sécurisé et, sur la base des informations réunies, des cartes d’identité seront délivrées à tous les réfugiés de plus de 12 ans », a-t-elle ajouté.
Dans cette carte où les enfants de moins de 12 ans sont inscrits sur celle de leurs parents, le Myanmar est indiqué comme pays d’origine des réfugiés. Une information précieuse qui donne le droit à ces derniers de retourner en Birmanie lorsque la situation sera assez sécurisée. La carte d'identité n’est, cependant, pas associée, à ce stade, à un projet de rapatriement.
Selon André Mahecic, porte-parole du HCR, la carte accélérera le processus de distribution des aides humanitaires et permettra de lutter contre les fraudes. « Cela peut être utilisé par les partenaires pour s’assurer (...) que personne ne soit laissé pour compte », a-t-il précisé.
L’octroi d'une carte d’identité donne un regain d’espoir aux réfugiés, pour qui l'Aïd al-Adha est une occasion de se voir offrir de la viande. D’ici la fin de l’année, il est prévu que les 1,1 million de Rohingyas installés à Cox’s Bazar soient tous enregistrés.
Lire aussi :
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Outre les 550 agents locaux déployés pour accélérer et faciliter le processus d’enregistrement, le HCR a également mobilisé des représentants de la communauté rohingya, à l’instar des imams, des aînés et des enseignants, pour sensibiliser les réfugiés sur l’importance de la carte d’identité, rapporte Arab News.
« Cet enregistrement vise à établir et à sécuriser les identités des individus et des familles en collectant les informations biographiques de base. Des données biométriques telles que les empreintes digitales et le scanner rétinien sont collectées sur tout individu âgé de 5 ans et plus afin de permettre de vérifier leurs identités », a indiqué Louise Donovane, porte-parole du HCR au Cox’s Bazar.
« Des informations sur la composition de la famille, les besoins spécifiques et les protections contre les risques éventuels sont également recueillies. Ces données sont stockées sur un serveur sécurisé et, sur la base des informations réunies, des cartes d’identité seront délivrées à tous les réfugiés de plus de 12 ans », a-t-elle ajouté.
Dans cette carte où les enfants de moins de 12 ans sont inscrits sur celle de leurs parents, le Myanmar est indiqué comme pays d’origine des réfugiés. Une information précieuse qui donne le droit à ces derniers de retourner en Birmanie lorsque la situation sera assez sécurisée. La carte d'identité n’est, cependant, pas associée, à ce stade, à un projet de rapatriement.
Selon André Mahecic, porte-parole du HCR, la carte accélérera le processus de distribution des aides humanitaires et permettra de lutter contre les fraudes. « Cela peut être utilisé par les partenaires pour s’assurer (...) que personne ne soit laissé pour compte », a-t-il précisé.
L’octroi d'une carte d’identité donne un regain d’espoir aux réfugiés, pour qui l'Aïd al-Adha est une occasion de se voir offrir de la viande. D’ici la fin de l’année, il est prévu que les 1,1 million de Rohingyas installés à Cox’s Bazar soient tous enregistrés.
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