Sur le vif
Plus d'un millier de Palestiniens, de retour du pèlerinage de La Mecque et ayant refusé de rentrer à Gaza via un poste-frontière israélien, ont manifesté dimanche contre la décision égyptienne de les transférer dans des camps du Sinaï en attendant que le problème soit réglé.
La situation à la frontière est tendue depuis la prise du pouvoir dans la Bande de Gaza par le Hamas en juin.
L'Egypte maintient fermé le poste-frontière de Rafah, le Hamas lui reprochant d'agir ainsi pour aider le président palestinien Mahmoud Abbas. Mais Le Caire est également sensible aux accusations selon lesquelles cette attitude aggrave la situation humanitaire déjà terrible à Gaza.
Dans le même temps, la tension est forte avec Israël, qui accuse l'Egypte de ne pas faire assez pour empêcher les trafics d'armes et d'argent via des tunnels.
L'affaire a débuté samedi, quand plus de 3.000 Palestiniens revenant d'Arabie saoudite sont arrivés au port de Nuweiba, dans le sud du Sinaï. Les Egyptiens ont voulu les faire passer par le poste-frontière d'Aouja, contrôlé par les Israéliens, ce qu'ont refusé les Gazaouis, craignant que l'Etat hébreu n'arrête les membres du Hamas se trouvant dans le groupe.
Dimanche, l'Egypte a décidé de transférer ces pèlerins dans 11 camps provisoires installés en banlieue d'El-Arish en attendant de trouver une solution. Un premier groupe de 1.166 Gazaouis y a été amené, mais a refusé de descendre des bus et exigé de regagner immédiatement Gaza, scandant des slogans hostiles à l'Egypte, à Israël et à l'Autorité palestinienne.
Le président égyptien Hosni Moubarak a expliqué que son pays mettait tout en oeuvre pour résoudre la crise au mieux. "La situation est critique, car il se dit que les pèlerins pourraient faire entrer des choses interdites à Gaza", a-t-il déclaré à la presse au Caire.
L'Egypte avait autorisé les pèlerins de Gaza à passer par son territoire pour se rendre en Arabie saoudite pour le hajj. C'était la première fois que le bouclage de Rafah était allégé.
La situation à la frontière est tendue depuis la prise du pouvoir dans la Bande de Gaza par le Hamas en juin.
L'Egypte maintient fermé le poste-frontière de Rafah, le Hamas lui reprochant d'agir ainsi pour aider le président palestinien Mahmoud Abbas. Mais Le Caire est également sensible aux accusations selon lesquelles cette attitude aggrave la situation humanitaire déjà terrible à Gaza.
Dans le même temps, la tension est forte avec Israël, qui accuse l'Egypte de ne pas faire assez pour empêcher les trafics d'armes et d'argent via des tunnels.
L'affaire a débuté samedi, quand plus de 3.000 Palestiniens revenant d'Arabie saoudite sont arrivés au port de Nuweiba, dans le sud du Sinaï. Les Egyptiens ont voulu les faire passer par le poste-frontière d'Aouja, contrôlé par les Israéliens, ce qu'ont refusé les Gazaouis, craignant que l'Etat hébreu n'arrête les membres du Hamas se trouvant dans le groupe.
Dimanche, l'Egypte a décidé de transférer ces pèlerins dans 11 camps provisoires installés en banlieue d'El-Arish en attendant de trouver une solution. Un premier groupe de 1.166 Gazaouis y a été amené, mais a refusé de descendre des bus et exigé de regagner immédiatement Gaza, scandant des slogans hostiles à l'Egypte, à Israël et à l'Autorité palestinienne.
Le président égyptien Hosni Moubarak a expliqué que son pays mettait tout en oeuvre pour résoudre la crise au mieux. "La situation est critique, car il se dit que les pèlerins pourraient faire entrer des choses interdites à Gaza", a-t-il déclaré à la presse au Caire.
L'Egypte avait autorisé les pèlerins de Gaza à passer par son territoire pour se rendre en Arabie saoudite pour le hajj. C'était la première fois que le bouclage de Rafah était allégé.
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