Alors que le groupe scolaire Al-Kindi est menacé d’une résiliation de ses contrats d’association avec l’Etat, deux députés du Rhône, affiliés à La France Insoumise (LFI) ont dénoncé, vendredi 6 décembre, dans un communiqué commun « avec fermeté » le traitement infligé à l’établissement, « dans un contexte de ciblage systématique des institutions musulmanes et dans une atmosphère médiatico-politique islamophobe ».
Déclarant se souvenir du cas du lycée Averroès à Lille ayant fait l'objet d'une rupture brutale de son contrat d'association « après une procédure dénoncée comme abusive par sa direction et par des associations de défense des libertés publiques », Idir Boumertit et Abdelkader Lahmar ont signifié leur soutien à un groupe scolaire « reconnu dans le Rhône pour son sérieux et ses résultats pédagogiques exemplaires ».
« Bien que l'État ait toute légitimité à contrôler les établissements privés sous contrat et que notre préférence politique se porte sur le service public d'éducation, la menace de retrait du contrat d'association est sans proportion avec les faits qui lui sont reprochés », signalent-ils. « Dans le même temps, d'autres établissements privés sous contrat d'autres confessions échappent à ces contrôles stricts et aux menaces de retrait de contrat d'association. » Idir Boumertit a cité sur X le cas du lycée privé catholique Stanislas dont le traitement politique vis-à-vis du lycée musulman Averroès avait été jugé inéquitable. « Ce deux poids, deux mesures, qui cible injustement les établissements musulmans, doit cesser », précisé ce dernier.
Les deux élus ont affirmé avoir saisi la préfète de région, Fabienne Buccio, et le recteur de Lyon Olivier Dugrip, par une lettre alertant sur cette situation préoccupante, « restée sans réponse à ce jour ». Il leur a été rappelé que « le traitement par l'Etat et la Préfecture concernant le groupe scolaire Al-Kindi se doit d'être impartial et conforme aux principes républicains ». Ils ont assuré qu’ils demeureront « mobilisés dans les semaines à venir et attentifs à l'action de la préfecture sur ce dossier ».
La préfecture reproche notamment au groupe scolaire la présence de livres jugés « problématiques » retrouvés au CDI lors de contrôles inopinés, un règlement vestimentaire stricte pour les filles, les opinions d'un enseignant qui aurait soutenu sur sa chaîne YouTube des imams expulsés du territoire français ou encore une confusion entre les moyens alloués hors contrat de ceux sous contrat. Une réunion de la commission académique de concertation est prévue jeudi 12 décembre pour statuer sur toute décision de résiliation. A l’initiative de l’association des parents d’élèves, un rassemblement de soutien est organisé ce samedi 7 décembre devant l’établissement afin de dire non au retrait des contrats d’association, qui permet aujourd'hui à Al-Kindi de fonctionner.
Lire aussi :
Le lycée musulman Al-Kindi menacé d'une résiliation de son contrat d'association avec l'Etat
Déclarant se souvenir du cas du lycée Averroès à Lille ayant fait l'objet d'une rupture brutale de son contrat d'association « après une procédure dénoncée comme abusive par sa direction et par des associations de défense des libertés publiques », Idir Boumertit et Abdelkader Lahmar ont signifié leur soutien à un groupe scolaire « reconnu dans le Rhône pour son sérieux et ses résultats pédagogiques exemplaires ».
« Bien que l'État ait toute légitimité à contrôler les établissements privés sous contrat et que notre préférence politique se porte sur le service public d'éducation, la menace de retrait du contrat d'association est sans proportion avec les faits qui lui sont reprochés », signalent-ils. « Dans le même temps, d'autres établissements privés sous contrat d'autres confessions échappent à ces contrôles stricts et aux menaces de retrait de contrat d'association. » Idir Boumertit a cité sur X le cas du lycée privé catholique Stanislas dont le traitement politique vis-à-vis du lycée musulman Averroès avait été jugé inéquitable. « Ce deux poids, deux mesures, qui cible injustement les établissements musulmans, doit cesser », précisé ce dernier.
Les deux élus ont affirmé avoir saisi la préfète de région, Fabienne Buccio, et le recteur de Lyon Olivier Dugrip, par une lettre alertant sur cette situation préoccupante, « restée sans réponse à ce jour ». Il leur a été rappelé que « le traitement par l'Etat et la Préfecture concernant le groupe scolaire Al-Kindi se doit d'être impartial et conforme aux principes républicains ». Ils ont assuré qu’ils demeureront « mobilisés dans les semaines à venir et attentifs à l'action de la préfecture sur ce dossier ».
La préfecture reproche notamment au groupe scolaire la présence de livres jugés « problématiques » retrouvés au CDI lors de contrôles inopinés, un règlement vestimentaire stricte pour les filles, les opinions d'un enseignant qui aurait soutenu sur sa chaîne YouTube des imams expulsés du territoire français ou encore une confusion entre les moyens alloués hors contrat de ceux sous contrat. Une réunion de la commission académique de concertation est prévue jeudi 12 décembre pour statuer sur toute décision de résiliation. A l’initiative de l’association des parents d’élèves, un rassemblement de soutien est organisé ce samedi 7 décembre devant l’établissement afin de dire non au retrait des contrats d’association, qui permet aujourd'hui à Al-Kindi de fonctionner.
Lire aussi :
Le lycée musulman Al-Kindi menacé d'une résiliation de son contrat d'association avec l'Etat