De nombreuses croix de Lorraine ont été inscrites à la bombe rouge sur les murs des mosquées de Fontaine-Ecu et Es-Sounna, toutes deux situées à Besançon, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 novembre. Dans les deux cas, ce sont des fidèles venus prier le matin qui ont découvert les tags.
Pour Khalid Jarmouni, président du Centre culturel islamique de Franche-Comté (CCIFC) qui gère la mosquée de Fontaine-Ecu, « c’est une atteinte grave aux lieux de culte et une offense à l’endroit des fidèles musulmans ». Son association, qui condamne fermement des actes « dont la seule finalité est de répandre la haine et le rejet de l’autre », appelle « à l’extrême vigilance et à la responsabilité de tout un chacun pour éviter à notre pays la division et la discorde ». « Il est plus qu’important de mettre la lumière sur cette affaire et poursuivre les criminels qui ont perpétré ces actes », conclut-il.
La maire de Besançon, Anne Vignot, a exprimé son indignation samedi 20 novembre. « Des actes intolérables viennent à nouveau attiser la haine. (…) Je condamne fermement ces actes et la dégradation du débat public qui ne fait qu'attiser la haine », a-t-elle fait part.
Ce nouvel acte de vandalisme intervient deux semaines après des faits similaires visant plusieurs mosquées de la même région, faisant monter l'inquiétude d'un cran parmi les musulmans à l'approche de l'élection présidentielle.
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Des tags islamophobes retrouvés sur les murs de plusieurs mosquées de Bourgogne
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La maire de Besançon, Anne Vignot, a exprimé son indignation samedi 20 novembre. « Des actes intolérables viennent à nouveau attiser la haine. (…) Je condamne fermement ces actes et la dégradation du débat public qui ne fait qu'attiser la haine », a-t-elle fait part.
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