© Ingmar Zahorsky/CC BY-NC-ND 2.0
Le Ramadan s’achève ainsi par un jour de fête. Un jour de célébration de la joie en famille et des retrouvailles avec les autres. Un jour qui se termine, après un mois passé à la quête de Soi, dans un voyage intérieur. Nous nous sommes efforcés à vivre ces jours dans une forme de pèlerinage nous invitant à l’élévation de notre âme au-dessus de notre humaine condition.
Il nous faut comprendre que cette captation d’instants spirituels magiques est une source de grande quiétude. Notre absorption par la spiritualité nous invite donc à établir la recentralisation du divin au cœur de nos vies, à faire de nos cœurs, des cœurs de Lumière. L’abstinence, la vigilance de ses pensées et le contrôle de nos émotions nous incitent à devenir les meilleures versions de nous-mêmes durant un mois certes béni, mais dont les effets bénéfiques doivent pouvoir s’apprécier bien au-delà en s’inscrivant dans la continuité des jours à venir.
Un jour de fête comme une perle de bonheur placée sur la rose du temps, comme pour dire qu’on a vécu un mois de ferveur qui nous a contraint à aller jusqu’au bout de nos forces. Un mois au cours duquel notre égo a dû se pacifier davantage par la bonté, l’humilité et la bienfaisance tout en se débarrassant des maladies spirituelles qui découleraient d’un égo autocentré (cupidité, concupiscence, jalousie, avidité, orgueil, hypocrisie, médisance entre autres).
Il nous faut comprendre que cette captation d’instants spirituels magiques est une source de grande quiétude. Notre absorption par la spiritualité nous invite donc à établir la recentralisation du divin au cœur de nos vies, à faire de nos cœurs, des cœurs de Lumière. L’abstinence, la vigilance de ses pensées et le contrôle de nos émotions nous incitent à devenir les meilleures versions de nous-mêmes durant un mois certes béni, mais dont les effets bénéfiques doivent pouvoir s’apprécier bien au-delà en s’inscrivant dans la continuité des jours à venir.
Un jour de fête comme une perle de bonheur placée sur la rose du temps, comme pour dire qu’on a vécu un mois de ferveur qui nous a contraint à aller jusqu’au bout de nos forces. Un mois au cours duquel notre égo a dû se pacifier davantage par la bonté, l’humilité et la bienfaisance tout en se débarrassant des maladies spirituelles qui découleraient d’un égo autocentré (cupidité, concupiscence, jalousie, avidité, orgueil, hypocrisie, médisance entre autres).
Une fête qui nous invite à regarder l’avenir
Ce mois de Ramadan, s’il nous permet de mieux nous rapprocher de notre Seigneur et de gagner Ses faveurs par des actes surérogatoires, redonne surtout à tout un chacun la possibilité de recommencer une nouvelle vie, une vie où l’on se déleste du fardeau de ses péchés tout en semant de bonnes actions, plus particulièrement, durant les dix derniers jours du mois passés à la recherche de la Nuit de la Valeur. Une nuit durant laquelle, il est offert la possibilité aux croyants(tes) de recevoir la récompense de toute une vie passée dans l’Adoration, la droiture et l’accomplissement des bonnes œuvres.
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C’est ainsi que l’Homme nouveau renaît en vivant ce mois comme une catharsis et en faisant de lui un catalyseur de ce que nous pouvons aller chercher de meilleur tout au fond de nous, en faisant preuve d’une grande générosité, d’une belle patience et d’une grande constance dans l’accomplissement des actions profitables que Dieu attend de nous en faveur de notre propre existence tout comme dans l’amélioration à laquelle nous pouvons contribuer au niveau de l’ensemble de la société en venant, par exemple, en aide aux plus démunis ou en étant d’un bon conseil à son prochain.
En ce jour qui n’est de fête que dans la mesure où l’on a réussi « à faire du passé table rase », il nous faut jeter un regard sur l’avenir, sur ce que l’on fera demain, sur ce que l’on retient de notre propre examen de conscience, sur les failles de notre existence auxquelles on doit absolument y remédier.
L’avenir est donc une chance que dès lors que nos desseins s’inscrivent en concordance avec les injonctions divines et que nos projets s’ancrent dans la Présence Divine. En effet, nous devons « adorer Dieu comme si on Le voyait, et, même si nous ne Le voyons pas, il faut que nous sachions, toujours, garder à l’esprit, l’Omniprésence de Son Regard » sur nos vies, nos mots, nos pensées, le moindre de nos faits et gestes. En effet, de chacun de nos actes, Il en attend l’émanation d’une Lumière pour un Temps qui passe, très vite, à l’instar d’une rose qui se fane inexorablement.
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Youssouf Omarjee est membre fondateur du collectif Musulmans engagés pour le respect et la concorde par l'inclusion dans l'île de La Réunion (Merci 974).
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En ce jour qui n’est de fête que dans la mesure où l’on a réussi « à faire du passé table rase », il nous faut jeter un regard sur l’avenir, sur ce que l’on fera demain, sur ce que l’on retient de notre propre examen de conscience, sur les failles de notre existence auxquelles on doit absolument y remédier.
L’avenir est donc une chance que dès lors que nos desseins s’inscrivent en concordance avec les injonctions divines et que nos projets s’ancrent dans la Présence Divine. En effet, nous devons « adorer Dieu comme si on Le voyait, et, même si nous ne Le voyons pas, il faut que nous sachions, toujours, garder à l’esprit, l’Omniprésence de Son Regard » sur nos vies, nos mots, nos pensées, le moindre de nos faits et gestes. En effet, de chacun de nos actes, Il en attend l’émanation d’une Lumière pour un Temps qui passe, très vite, à l’instar d’une rose qui se fane inexorablement.
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