Encore deux ans
L'armée américaine a élaboré un plan prévoyant le maintien de son contingent en Irak pendant encore deux ans.
Mardi, des responsables militaires américains ont confirmé un article du New York Times selon lequel le commandement militaire américain en Irak a proposé au Pentagone un plan prévoyant le maintien des troupes dans ce pays jusqu'à l'été 2009.
D'après ce plan, l’armée américaine peut réussir à ramener l'ordre dans Bagdad et dans certaines autres régions d'ici à l'été 2008, et qu'il faudra un an de plus pour ramener "une sécurité durable" dans l'ensemble du pays.
"L'article est exact", a indiqué le colonel Steven Boylan, un porte-parole du commandant du contingent américain en Irak, le général David Petraeus, qui est, selon le quotidien, l'auteur de ce plan, avec l'ambassadeur américain à Bagdad, Ryan Crocker.
Mardi, des responsables militaires américains ont confirmé un article du New York Times selon lequel le commandement militaire américain en Irak a proposé au Pentagone un plan prévoyant le maintien des troupes dans ce pays jusqu'à l'été 2009.
D'après ce plan, l’armée américaine peut réussir à ramener l'ordre dans Bagdad et dans certaines autres régions d'ici à l'été 2008, et qu'il faudra un an de plus pour ramener "une sécurité durable" dans l'ensemble du pays.
"L'article est exact", a indiqué le colonel Steven Boylan, un porte-parole du commandant du contingent américain en Irak, le général David Petraeus, qui est, selon le quotidien, l'auteur de ce plan, avec l'ambassadeur américain à Bagdad, Ryan Crocker.
Le manque de résultat
Le document a été présenté au secrétaire à la Défense Robert Gates et doit l'être officiellement à des responsables irakiens cette semaine à Bagdad, affirme le New York Times.
Le plan ne précise pas un calendrier de retrait du contingent, qui compte actuellement 160.000 soldats, mais prévoit une réduction des effectifs à partir de la fin de cette année ou de début 2008, toujours selon le journal.
Ces révélations interviennent alors que le Congrès à Washington pousse à l'adoption d'un calendrier de retrait des troupes d'Irak et critique le manque de résultats dans le pays.
Le plan ne précise pas un calendrier de retrait du contingent, qui compte actuellement 160.000 soldats, mais prévoit une réduction des effectifs à partir de la fin de cette année ou de début 2008, toujours selon le journal.
Ces révélations interviennent alors que le Congrès à Washington pousse à l'adoption d'un calendrier de retrait des troupes d'Irak et critique le manque de résultats dans le pays.
55% favorable à un retrait
Un rapport d'étape publié récemment par l'administration Bush reconnaît que le gouvernement irakien n'a fait que de maigres progrès vers la réconciliation nationale.
Le gouvernement américain est aux Etats-Unis sous la pression de l'opinion publique, impatiente de sortir du bourbier irakien.
Selon un sondage publié mardi par le Washington Post et ABC News, une majorité d'Américains (55%) est favorable à un retrait d'Irak d'ici le printemps 2008 et 74% des personnes interrogées souhaiteraient que le rôle des soldats américains en Irak se cantonne au soutien et à l'entraînement des forces irakiennes.
Le gouvernement américain est aux Etats-Unis sous la pression de l'opinion publique, impatiente de sortir du bourbier irakien.
Selon un sondage publié mardi par le Washington Post et ABC News, une majorité d'Américains (55%) est favorable à un retrait d'Irak d'ici le printemps 2008 et 74% des personnes interrogées souhaiteraient que le rôle des soldats américains en Irak se cantonne au soutien et à l'entraînement des forces irakiennes.
Affirmation erronée et dangereuse
Mardi, M. Bush a une nouvelle fois mis en garde contre un départ précipité et a insisté sur la menace que représente Al-Qaïda pour justifier la présence américaine en Irak.
"Céder et donner l'Irak à Al-Qaïda serait une catastrophe pour notre pays", a-t-il dit lors d'un discours devant des militaires à Charleston (Caroline du sud, sud-est).
Harry Reid, chef de la majorité démocrate au Sénat, a critiqué l'argumentaire du président américain: "L'affirmation du président que la guerre en Irak nous protège d'Al-Qaïda est erronée et dangereuse".
Et d'ajouter qu'"Il a été établi qu'Al-Qaïda n'avait pas d'agents actifs en Irak quand nous avons envahi ce pays et nous savons depuis longtemps que nous n'avons pas été attaqués depuis l'Irak le 11-Septembre".
"Céder et donner l'Irak à Al-Qaïda serait une catastrophe pour notre pays", a-t-il dit lors d'un discours devant des militaires à Charleston (Caroline du sud, sud-est).
Harry Reid, chef de la majorité démocrate au Sénat, a critiqué l'argumentaire du président américain: "L'affirmation du président que la guerre en Irak nous protège d'Al-Qaïda est erronée et dangereuse".
Et d'ajouter qu'"Il a été établi qu'Al-Qaïda n'avait pas d'agents actifs en Irak quand nous avons envahi ce pays et nous savons depuis longtemps que nous n'avons pas été attaqués depuis l'Irak le 11-Septembre".