Après la Grande Mosquée de Paris, c’est au tour du Conseil des mosquées du Rhône (CMR) a exprimé, mardi 23 avril, « sa plus vive inquiétude » après les propos du Premier ministre, Gabriel Attal, dénonçant « des groupes plus ou moins organisés qui cherchent à faire un entrisme islamiste », qui prône « les préceptes de la charia, notamment dans les écoles ». « Attaquer le mal à la racine, c'est poursuivre notre lutte sans merci contre le séparatisme, et notamment le séparatisme islamiste. Ce n'est pas acceptable », avait aussi lancé le chef du gouvernement.
« Cette affirmation, qui n'est étayée par rien, vient juste conforter les théories incertaines des groupes islamophobes qui, eux, sont bien une réalité », dénonce l’instance, pour qui « c’est une faute grave que de mettre en cause la question musulmane ».
« Le Premier ministre, peut-il nous dire ce qu'est "une idéologie religieuse" ? Peut-il nous expliquer sur quels faits il s'appuie pour faire le lien entre cette "violence des jeunes" et "le séparatisme islamiste" ? Quel est la réalité d'un lien entre cette violence et la contestation de la laïcité ? Quelle étude lui permet de dénoncer « l'entrisme islamiste » ? Dans quel but, laisse-t-il entendre que dans les écoles s'installeraient "les préceptes de la charia" ? », s’est interrogé le CMR dont les membres se déclarent « atterrés devant tant d'approximations et de ragots, rapportés avec la force qui est celle de la voix du gouvernement, et qui viennent — sans respect des faits, sans analyse des causes et sans solutions — participer au jeu de la mise en scène des peurs sociales ».
« En réalité, le message est simple la communauté musulmane est ancrée dans la République, et la pratique de la foi se tient dans le respect de la loi. Nous sommes lassés de subir des déclarations iconoclastes qui visent seulement à créer un peu de consensus sur le dos de la communauté musulmane », a affirmé le CMR, qui attend de nouvelles déclarations gouvernementales « capables de réaliser l'unité nationale, c'est-à-dire des paroles et des actes qui rassemblent les Français au lieu de les diviser ».
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« Entrisme islamiste » à l’école : la Grande Mosquée de Paris dénonce le discours de Gabriel Attal
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« Le Premier ministre, peut-il nous dire ce qu'est "une idéologie religieuse" ? Peut-il nous expliquer sur quels faits il s'appuie pour faire le lien entre cette "violence des jeunes" et "le séparatisme islamiste" ? Quel est la réalité d'un lien entre cette violence et la contestation de la laïcité ? Quelle étude lui permet de dénoncer « l'entrisme islamiste » ? Dans quel but, laisse-t-il entendre que dans les écoles s'installeraient "les préceptes de la charia" ? », s’est interrogé le CMR dont les membres se déclarent « atterrés devant tant d'approximations et de ragots, rapportés avec la force qui est celle de la voix du gouvernement, et qui viennent — sans respect des faits, sans analyse des causes et sans solutions — participer au jeu de la mise en scène des peurs sociales ».
« En réalité, le message est simple la communauté musulmane est ancrée dans la République, et la pratique de la foi se tient dans le respect de la loi. Nous sommes lassés de subir des déclarations iconoclastes qui visent seulement à créer un peu de consensus sur le dos de la communauté musulmane », a affirmé le CMR, qui attend de nouvelles déclarations gouvernementales « capables de réaliser l'unité nationale, c'est-à-dire des paroles et des actes qui rassemblent les Français au lieu de les diviser ».
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