© Malcolm Brown (CC BY-SA 2.0)
Le gouvernement en exil du Turkestan oriental, région aussi connue sous le nom de Xinjiang, appelle l'ONU à « déployer immédiatement des troupes de maintien de la paix pour mettre fin aux crimes de génocide chinois contre les Ouïghours, les Kazaks » et d'autres minorités turcophones.
Son appel, lancé fin septembre et réitéré en cette fin du mois de novembre, est parvenu à la rédaction de Saphirnews. « Même si le Conseil de Sécurité des Nations unies a sauvé des millions de vies innocentes en envoyant des troupes de maintien de la paix au Kosovo et au Soudan du Sud à temps, c’est une tragédie qu’il ait fermé les yeux sur le crime de génocide chinois dans le Turkestan oriental occupé pendant sept décennies », alerte le gouvernement en exil du Turkestan oriental, dirigé par Erkin Ablimit, pour qui garder le silence sur les exactions en cours de la Chine « équivaut à donner le feu vert aux régimes totalitaires et aux crimes de génocide pour se répandre dans le monde ».
Internement, travail sous contrainte, torture, stérilisations forcées des femmes,, destruction de milliers de mosquées... Plusieurs rapports et témoignages étayent l'existence de crimes et leur ampleur, rappelle cette instance qui cite Amy K. Lehr, directrice de l'Initiative pour les droits de l'homme au Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS) pour qui l'internement dans les camps des Ouïghours est « la plus grande détention de minorité religieuse depuis la Seconde Guerre mondiale ».
Son appel, lancé fin septembre et réitéré en cette fin du mois de novembre, est parvenu à la rédaction de Saphirnews. « Même si le Conseil de Sécurité des Nations unies a sauvé des millions de vies innocentes en envoyant des troupes de maintien de la paix au Kosovo et au Soudan du Sud à temps, c’est une tragédie qu’il ait fermé les yeux sur le crime de génocide chinois dans le Turkestan oriental occupé pendant sept décennies », alerte le gouvernement en exil du Turkestan oriental, dirigé par Erkin Ablimit, pour qui garder le silence sur les exactions en cours de la Chine « équivaut à donner le feu vert aux régimes totalitaires et aux crimes de génocide pour se répandre dans le monde ».
Internement, travail sous contrainte, torture, stérilisations forcées des femmes,, destruction de milliers de mosquées... Plusieurs rapports et témoignages étayent l'existence de crimes et leur ampleur, rappelle cette instance qui cite Amy K. Lehr, directrice de l'Initiative pour les droits de l'homme au Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS) pour qui l'internement dans les camps des Ouïghours est « la plus grande détention de minorité religieuse depuis la Seconde Guerre mondiale ».
« Nous avons désespérément besoin de votre aide pour survivre »
La propagation du Covid-19 dans les camps est aussi une source d'inquiétude pour le gouvernement en exil du Turkestan. Citant les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, la principale agence fédérale des États-Unis en matière de protection de la santé publique, « les facteurs qui augmentent la propagation de la Covid-19 sont les situation de surpeuplement, les contacts physiques, les espaces clos et la durée de l’exposition. Les personnes à risque accru sont celles qui sont handicapées, enceintes, qui allaitent, les personnes âgées ».
« Pouvez-vous imaginer ce qui s’est passé dans les camps de concentration où des millions d’innocents sont enfermés ? Qui sont obligés de travailler dans les usines comme esclaves des temps modernes ? Combien de massacres invisibles ont eu lieu ? Combien de personnes ont été tuées ? », questionnent les dirigeants pour appuyer leur demande à l'ONU. « Les habitants du Turkestan oriental ont désespérément besoin de votre aide pour survivre », plaident-ils.
Lire aussi : Avec la crise du Covid-19, « la cause ouïghoure a été mise aux oubliettes pour la plus grande joie de la Chine »
Cet appel au secours, les Ouïghours et leurs représentants l'ont lancé à de multiples reprises, sans effet à ce jour alors que l'heure est grave. Notons que la Chine fait partie des Etats membres permanents au Conseil de sécurité de l'ONU disposant d'un droit de veto. « On doit récupérer notre pays, c'est le principal. C'est vital. C’est une vraie question de vie ou de mort. Les Chinois exercent une pression totale sur nous. Tout le temps. Par conséquent, se séparer d'eux permettrait d'éviter un génocide déjà entamé. Sans indépendance, plus de vie possible », a fait savoir Rebiya Kadeer, la présidente du Congrès mondial ouighour, dans une interview parue sur Saphirnews en juin dernier au cours de laquelle elle encourageait la France à défendre les droits des Ouïghours.
Lire aussi :
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Rebiya Kadeer, la porte-drapeau des Ouïghours : « Notre indépendance, une vraie question de vie ou de mort
« Pouvez-vous imaginer ce qui s’est passé dans les camps de concentration où des millions d’innocents sont enfermés ? Qui sont obligés de travailler dans les usines comme esclaves des temps modernes ? Combien de massacres invisibles ont eu lieu ? Combien de personnes ont été tuées ? », questionnent les dirigeants pour appuyer leur demande à l'ONU. « Les habitants du Turkestan oriental ont désespérément besoin de votre aide pour survivre », plaident-ils.
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