
Des frappes israéliennes perpétrées mardi 18 mars à Gaza, en plein mois du Ramadan, ont fait plus de 400 morts. © Wafa in contract with APAimages
En violation avec l’accord de cessez-le-feu, Israël a mené dans la nuit de lundi 17 au mardi 18 mars, en plein mois du Ramadan, des frappes d’une ampleur sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur de la trêve en janvier. Plus de 400 personnes ont été tuées, selon la Défense civile du territoire palestinien. Ce sont pour la plupart des enfants, des femmes et des personnes âgées, a fait savoir la Défense civile de Gaza.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a obtenu l’aval de l’administration américain pour commettre ces attaques a prétexté le « refus répété du Hamas de libérer (les) otages » et « son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain ».
Le Hamas, qui accuse Israël d’avoir décidé de « sacrifier » les otages encore en vie, estime aussi que le chef du gouvernement israélien reprend sa « guerre d’extermination » des Palestiniens dans laquelle il se sert comme d’une « bouée de sauvetage » face à ses problèmes politiques. « Le but des massacres commis par l'occupation à Gaza est de saper l'accord de cessez-le-feu et de tenter d'imposer un accord de reddition écrit avec le sang de Gaza », a déclaré à l’AFP Sami Abou Zouhri, un des dirigeants du Hamas. Plusieurs de ses responsables du mouvement islamiste palestinien ont été tués au cours des derniers raids.
Les familles d’otages israéliennes ont condamné des frappes qui mettent en danger la vie de leurs proches. Plusieurs chancelleries à travers le monde ont vivement condamné les attaques dont la France, qui demande un « arrêt immédiat » de frappes qui « menacent la vie des populations civiles ». Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s’est aussi déclaré « choqué », appelant Israël à respecter la trêve. Celui-ci est, dans les faits, violé depuis début mars avec le blocage par Israël de l’aide humanitaire et de l’approvisionnement en électricité de l’enclave palestinienne.
Ces décisions sont unanimement condamnées par les ONG, horrifiées cette fois par la nouvelle offensive. « Le fait que (ces frappes) se produise pendant le Ramadan, une période d’observance religieuse, et juste au moment où les gens commençaient à penser que le cauchemar auquel ils avaient survécu pendant 15 mois avait pris fin, est plus que déchirant. Ce nouveau cycle de violence gratuite déstabilisera davantage l’ensemble de la région et compromettra les perspectives d’une paix durable et à long terme », a fait savoir Care France mardi 18 mars. Mais l’armée israélienne ne compte pas s’arrêter à ces seules frappes, déclarant son offensive durera « aussi longtemps que nécessaire ». Elle a d’ailleurs ordonné ce mardi à la population de Gaza d’évacuer les zones frontalières.
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Le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a obtenu l’aval de l’administration américain pour commettre ces attaques a prétexté le « refus répété du Hamas de libérer (les) otages » et « son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain ».
Le Hamas, qui accuse Israël d’avoir décidé de « sacrifier » les otages encore en vie, estime aussi que le chef du gouvernement israélien reprend sa « guerre d’extermination » des Palestiniens dans laquelle il se sert comme d’une « bouée de sauvetage » face à ses problèmes politiques. « Le but des massacres commis par l'occupation à Gaza est de saper l'accord de cessez-le-feu et de tenter d'imposer un accord de reddition écrit avec le sang de Gaza », a déclaré à l’AFP Sami Abou Zouhri, un des dirigeants du Hamas. Plusieurs de ses responsables du mouvement islamiste palestinien ont été tués au cours des derniers raids.
Les familles d’otages israéliennes ont condamné des frappes qui mettent en danger la vie de leurs proches. Plusieurs chancelleries à travers le monde ont vivement condamné les attaques dont la France, qui demande un « arrêt immédiat » de frappes qui « menacent la vie des populations civiles ». Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s’est aussi déclaré « choqué », appelant Israël à respecter la trêve. Celui-ci est, dans les faits, violé depuis début mars avec le blocage par Israël de l’aide humanitaire et de l’approvisionnement en électricité de l’enclave palestinienne.
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