La Cour internationale de justice (CIJ), l’organe judiciaire principal des Nations unies basé à La Haye, examine du mardi 10 au jeudi 12 décembre une plainte contre la Birmanie, accusée de génocide à l’encontre des Rohingyas par la Gambie, avec le soutien des 57 États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Aung San Suu Kyi s’est rendue en personne aux Pays-Bas pour assurer la défense de son pays. La cheffe du gouvernement birman, qui fut lauréate du prix Nobel de la paix en 1991, rejette les accusations de génocide et de nettoyage ethnique envers la minorité musulmane. Pour sa ligne de défense, elle fait valoir que l'armée birmane ne ciblent que des rebelles rohingyas attaquant les militaires.
La Gambie, qui accuse la Birmanie d’avoir violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dont elle est signataire, demande à la CIJ des mesures d'urgence pour mettre fin aux « actes de génocide en cours » en Birmanie en attendant que soit rendu l'arrêt définitif sur le fond de l'affaire, ce qui pourrait prendre des années.
« Les actes génocidaires commis au cours de ces opérations visaient à détruire les Rohingyas en tant que groupe, en tout ou en partie, par le recours au meurtre de masse, au viol et à d'autres formes de violence sexuelle », a déclaré la Gambie dans sa communication à la CIJ.
« Le mieux que Suu Kyi puisse faire pour restaurer son image aux yeux du monde est de dire qu'il a été fait du tort aux Rohingyas », estime auprès de l’AFP Abdul Malik Mujahid, dirige l'association Burma Task Force. « Sans cela, sa défense sera risible. »
Mise à jour mercredi 15 janvier : La CIJ se prononcera le 23 janvier sur les mesures d’urgence demandées par la Gambie pour protéger les Rohingyas des exactions de l’armée birmane.
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Génocide des Rohingyas : la Gambie porte plainte contre la Birmanie
Rohingyas : l'ONU veut des pousuites contre le chef de l’armée birmane pour génocide
Aung San Suu Kyi s’est rendue en personne aux Pays-Bas pour assurer la défense de son pays. La cheffe du gouvernement birman, qui fut lauréate du prix Nobel de la paix en 1991, rejette les accusations de génocide et de nettoyage ethnique envers la minorité musulmane. Pour sa ligne de défense, elle fait valoir que l'armée birmane ne ciblent que des rebelles rohingyas attaquant les militaires.
La Gambie, qui accuse la Birmanie d’avoir violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dont elle est signataire, demande à la CIJ des mesures d'urgence pour mettre fin aux « actes de génocide en cours » en Birmanie en attendant que soit rendu l'arrêt définitif sur le fond de l'affaire, ce qui pourrait prendre des années.
« Les actes génocidaires commis au cours de ces opérations visaient à détruire les Rohingyas en tant que groupe, en tout ou en partie, par le recours au meurtre de masse, au viol et à d'autres formes de violence sexuelle », a déclaré la Gambie dans sa communication à la CIJ.
« Le mieux que Suu Kyi puisse faire pour restaurer son image aux yeux du monde est de dire qu'il a été fait du tort aux Rohingyas », estime auprès de l’AFP Abdul Malik Mujahid, dirige l'association Burma Task Force. « Sans cela, sa défense sera risible. »
Mise à jour mercredi 15 janvier : La CIJ se prononcera le 23 janvier sur les mesures d’urgence demandées par la Gambie pour protéger les Rohingyas des exactions de l’armée birmane.
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