Jeudi, le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné le président de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche à 15.000 euros d'amende et la publication du jugement dans six journaux à la suite de ses propos sur les harkis en février dernier.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République qui avait demandé une amende de 15.000 euros.
Georges Frêche encourait une peine de six mois de prison et 22.500 euros d'amende mais n'était pas menacé d'inéligibilité.
"Les Harkis ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps (...). Vous êtes des sous-hommes!", avait-il lancé le 11 février dernier, furieux que des Harkis aient participé à une manifestation d'élus UMP et FN pour défendre la loi sur le rôle positif de la colonisation française. Sa déclaration d'excuses, lue deux jours plus tard devant la presse à l'Hôtel de région à Montpellier, ne lui avait pas permis d'éviter sa mise en examen. Plusieurs associations s'étaient portées parties civiles.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République qui avait demandé une amende de 15.000 euros.
Georges Frêche encourait une peine de six mois de prison et 22.500 euros d'amende mais n'était pas menacé d'inéligibilité.
"Les Harkis ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps (...). Vous êtes des sous-hommes!", avait-il lancé le 11 février dernier, furieux que des Harkis aient participé à une manifestation d'élus UMP et FN pour défendre la loi sur le rôle positif de la colonisation française. Sa déclaration d'excuses, lue deux jours plus tard devant la presse à l'Hôtel de région à Montpellier, ne lui avait pas permis d'éviter sa mise en examen. Plusieurs associations s'étaient portées parties civiles.