Chine, Pékin − 2 août
Déjà une semaine passée en Chine ou plutôt à Hong Kong et Pékin. Car ces deux villes ultra-modernes, je devrai surtout parler de Hong Kong en particulier, font très vite oublier l'exotisme et l'imaginaire que l'on peut avoir sur la Chine.
Déjà une semaine passée en Chine ou plutôt à Hong Kong et Pékin. Car ces deux villes ultra-modernes, je devrai surtout parler de Hong Kong en particulier, font très vite oublier l'exotisme et l'imaginaire que l'on peut avoir sur la Chine.
Hong Kong, l'île-ville, berceau du maître du kung-fu cinématographique, Bruce Lee, n'a rien à envier aux grandes villes occidentales. Son système de transports est spectaculaire et très moderne. Il me fait penser au type de transport qu'on trouve dans les films du futur de Luc Besson.
Une précision de métronome
Alors que je me rendais au centre-ville, je demandais à la personne de l'office du tourisme quelle est la durée du trajet en train pour rejoindre le centre-ville. « 24 minutes sir », me répond-il. Après quelques minutes de discussion avec lui, je le relance en lui disant que j'arriverai donc au centre-ville dans 25 minutes et lui de me répondre « I am sorry sir, but it would take only 24 minutes. »
Pensant qu'il plaisantait, j'ai donc mesuré le temps du trajet. Après coup, je confirme que la durée du trajet était bien de 24 minutes. Quelle finesse et quelle précision bruceenienne ! Rien n'est laissé au hasard dans cette ville. Je n'aurais pas vu un petit bidonville ni même une gargotte délabrée. Bienvenue chez Disneyland, quoi ! Je quitte donc le monde merveilleux de Hong Kong pour me rendre à Pékin.
Une précision de métronome
Alors que je me rendais au centre-ville, je demandais à la personne de l'office du tourisme quelle est la durée du trajet en train pour rejoindre le centre-ville. « 24 minutes sir », me répond-il. Après quelques minutes de discussion avec lui, je le relance en lui disant que j'arriverai donc au centre-ville dans 25 minutes et lui de me répondre « I am sorry sir, but it would take only 24 minutes. »
Pensant qu'il plaisantait, j'ai donc mesuré le temps du trajet. Après coup, je confirme que la durée du trajet était bien de 24 minutes. Quelle finesse et quelle précision bruceenienne ! Rien n'est laissé au hasard dans cette ville. Je n'aurais pas vu un petit bidonville ni même une gargotte délabrée. Bienvenue chez Disneyland, quoi ! Je quitte donc le monde merveilleux de Hong Kong pour me rendre à Pékin.
Un milliard de Chinois
En voyant l'aéroport spectaculaire de Pékin, j'oublie très rapidement le passé traditionnel de cette ville champignon. En réalité, Pékin est une ville très moderne et on retrouve peu d'éléments évoquant son passé. On ressent également très rapidement le milliard d'habitants chinois. Il y a du monde partout et tout le temps. Je ne parlerai pas de la circulation qui reste infernale, même si elle reste bien organisée.
Pékin est donc mon premier lieu de contact avec la population chinoise. Ayant accepté l'invitation d'une enseignante chinoise, je réside donc dans un campus universitaire, près du zoo de Pékin. Et je dois dire que cela m'a permis de rencontrer nombre de Chinois et d'entamer de réelles conversations de fond aussi bien politiques, spirituelles que culturelles, économiques ou même simplement du temps qu'il fait.
Je peux dire, et je ne pense pas me tromper, que les Chinois sont extrêmement agréables et chaleureux. Cependant, ils ne feront que très rarement le premier pas. Ils sont d'une curiosité très profonde et tente de connaître notre avis sur nombre de choses.
En voyant l'aéroport spectaculaire de Pékin, j'oublie très rapidement le passé traditionnel de cette ville champignon. En réalité, Pékin est une ville très moderne et on retrouve peu d'éléments évoquant son passé. On ressent également très rapidement le milliard d'habitants chinois. Il y a du monde partout et tout le temps. Je ne parlerai pas de la circulation qui reste infernale, même si elle reste bien organisée.
Pékin est donc mon premier lieu de contact avec la population chinoise. Ayant accepté l'invitation d'une enseignante chinoise, je réside donc dans un campus universitaire, près du zoo de Pékin. Et je dois dire que cela m'a permis de rencontrer nombre de Chinois et d'entamer de réelles conversations de fond aussi bien politiques, spirituelles que culturelles, économiques ou même simplement du temps qu'il fait.
Je peux dire, et je ne pense pas me tromper, que les Chinois sont extrêmement agréables et chaleureux. Cependant, ils ne feront que très rarement le premier pas. Ils sont d'une curiosité très profonde et tente de connaître notre avis sur nombre de choses.
La cuisine pour religion
Les conversations d'ordre spirituel tenaient également une place importante dans nos échanges. Cependant, la vraie religion des Chinois est la cuisine. Et je ne plaisante pas en disant cela. Ils aiment manger et savent parfaitement mêler les saveurs et les types de cuisson. C'est réellement extraordinaire.
La cuisine chinoise que nous connaissons en France ne correspond peut-être qu'à 5 % de la cuisine chinoise réelle, et encore ! À vrai dire, la cuisine chinoise qu'on trouve en Occident est simplement une cuisine aseptisée convenant aux petits Occidentaux que nous sommes. En fait, sur place nombre de repas pourraient apparaître aux yeux de certains Occidentaux comme « disguisting ». Mais il n'en n'est rien en réalité.
Par ailleurs, en ce qui concerne les chiens, les chats et autres rats d'égout que les Chinois sont supposés manger, je confirme qu'ils n'en mangent pas pour la majorité d'entre eux. À chaque fois que je leur pose la question, les Chinois n'hésitent pas à se marrer en me disant qu'on trouve ce genre de cuisine dans le sud de la Chine au sein d'une petite minorité. Les Chinois dénigrent très profondément cette minorité qui ne s'alimentent que de « dogs, cats and rats ».
C'est intéressant à observer, mais certains Occidentaux appliquent ce genre de clichés aux Chinois alors que les Chinois l'appliquent à une toute petite minorité vivant dans le sud du pays. Les clichés et les mauvaises représentations ont donc encore de longs jours devant eux. L'esprit critique a disparu, vive les clichés !, devrais-je dire.
Demain, départ pour Pingyao, ville du patrimoine chinois reflétant l'image de cette Chine d'antan comme on peut le voir dans les films tels que Tigres et Dragons.
Bon vent.
Les conversations d'ordre spirituel tenaient également une place importante dans nos échanges. Cependant, la vraie religion des Chinois est la cuisine. Et je ne plaisante pas en disant cela. Ils aiment manger et savent parfaitement mêler les saveurs et les types de cuisson. C'est réellement extraordinaire.
La cuisine chinoise que nous connaissons en France ne correspond peut-être qu'à 5 % de la cuisine chinoise réelle, et encore ! À vrai dire, la cuisine chinoise qu'on trouve en Occident est simplement une cuisine aseptisée convenant aux petits Occidentaux que nous sommes. En fait, sur place nombre de repas pourraient apparaître aux yeux de certains Occidentaux comme « disguisting ». Mais il n'en n'est rien en réalité.
Par ailleurs, en ce qui concerne les chiens, les chats et autres rats d'égout que les Chinois sont supposés manger, je confirme qu'ils n'en mangent pas pour la majorité d'entre eux. À chaque fois que je leur pose la question, les Chinois n'hésitent pas à se marrer en me disant qu'on trouve ce genre de cuisine dans le sud de la Chine au sein d'une petite minorité. Les Chinois dénigrent très profondément cette minorité qui ne s'alimentent que de « dogs, cats and rats ».
C'est intéressant à observer, mais certains Occidentaux appliquent ce genre de clichés aux Chinois alors que les Chinois l'appliquent à une toute petite minorité vivant dans le sud du pays. Les clichés et les mauvaises représentations ont donc encore de longs jours devant eux. L'esprit critique a disparu, vive les clichés !, devrais-je dire.
Demain, départ pour Pingyao, ville du patrimoine chinois reflétant l'image de cette Chine d'antan comme on peut le voir dans les films tels que Tigres et Dragons.
Bon vent.
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