Confronté à une perte de près de 35 millions d’euros en 2016 et à une baisse sans doute équivalente en 2017, le numéro trois français de la volaille reconsidère sa stratégie. Parmi les axes d’efforts, le développement de l’offre halal et une montée en gamme des produits à l'export.
Outre le développement du marché des poulets congelés haut de gamme à destination du Moyen-Orient, « le deuxième marché sur lequel nous voulons recentrer notre activité, c’est le marché européen du halal », déclare à l’AFP Christophe Couroussé, président du directoire de l'enseigne.
Pour lui, ce marché est « en très forte croissance avec une très forte exigence de qualité, à la fois sur les qualités nutritionnelles et sur la qualité de la certification halal ».
Jusqu'à présent, Doux produit principalement des poulets d'entrée de gamme. Afin de rivaliser avec la concurrence dans ce secteur, le volailler va miser sur un partenaire en Europe, « plus compétitif et à coûts plus faibles », qui permettra à terme de ne plus avoir à les produire en France.
Ce plan de réorganisation, qui nécessitera un investissement de 100 millions d’euros sur quatre ans, est lié à la chute brutale des prix en Arabie Saoudite (30 %), pays où Doux est leader, qui s'explique par la guerre au Yémen, la concurrence brésilienne ou encore la résurgence de la grippe aviaire en 2016.
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Les dessous du halal : abattage rituel, électronarcose, assommage, qu'en est-il ?
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Pour lui, ce marché est « en très forte croissance avec une très forte exigence de qualité, à la fois sur les qualités nutritionnelles et sur la qualité de la certification halal ».
Jusqu'à présent, Doux produit principalement des poulets d'entrée de gamme. Afin de rivaliser avec la concurrence dans ce secteur, le volailler va miser sur un partenaire en Europe, « plus compétitif et à coûts plus faibles », qui permettra à terme de ne plus avoir à les produire en France.
Ce plan de réorganisation, qui nécessitera un investissement de 100 millions d’euros sur quatre ans, est lié à la chute brutale des prix en Arabie Saoudite (30 %), pays où Doux est leader, qui s'explique par la guerre au Yémen, la concurrence brésilienne ou encore la résurgence de la grippe aviaire en 2016.
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