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Sur le vif

Ils échappent à la peine de mort

| Mercredi 18 Juillet 2007 à 13:33

           


Accusés depuis huit ans d'avoir délibérément inoculé le virus du sida à des enfants, les infirmières et le médecin bulgares ont échappé à la peine de mort, la sentence ayant été commuée mardi en peine de prison à vie par la plus haute instance judiciaire de Libye.

Cette décision a été immédiatement saluée par les Etats-Unis, l'Union européenne et la France.

Elle pourrait permettre l'extradition en Bulgarie des condamnés pour qu'ils y purgent leur peine en vertu d'un accord bilatéral datant de 1981. Le Conseil supérieur des instances judiciaires libyennes, qui dépend directement du ministre de la Justice, n'a cependant pas clarifié le sort immédiat des six condamnés.

Il s'agit d'"un grand pas dans la bonne direction", mais le dossier ne sera clos qu'avec le rapatriement des six praticiens, a commenté le chef de la diplomatie bulgare Ivaïlo Kalfine.

Les Etats-Unis se sont dits "rassurés" et le président français Nicolas Sarkozy a salué "la décision sage et courageuse des familles des enfants contaminés de renoncer à la peine capitale pour les six personnels médicaux bulgares, dans le cadre de la tradition du pardon islamique".

Le parquet général de Sofia a annoncé qu'une demande d'extradition serait lancée dès mercredi, précisant que "la présidence bulgare aurait le pouvoir de gracier" les condamnés une fois ceux-ci sur son sol.

M. Sarkozy a indiqué qu'il comptait se rendre les "prochains jours" en Libye, dans un entretien téléphonique avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a rapporté l'agence officielle libyenne Jana.




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