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Sur le vif

Ils lèvent le camp

| Mardi 11 Septembre 2007 à 11:21

           


Les squatteurs de logements sociaux d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ont accepté lundi soir de quitter le parvis qu'ils occupaient depuis deux mois, après une série d'engagements de la préfecture sur le relogement des familles.

Après trois quart d'heure de discussion, Lacine Koné, l'un des porte-parole des squatteurs, a annoncé que "les familles s'engageaient à respecter les termes de l'accord proposé deux heures auparavant par le sous-préfet".

Le sous-préfet de Saint-Denis avait fait aux squatteurs une série de propositions en échange d'une évacuation immédiate du campement installé depuis deux mois sur un parvis.

Le sous-préfet s'était engagé à reloger immédiatement les cinq premières familles expulsées et à engager au plus vite une enquête sociale afin d'étudier les possibilités de relogement pour 26 autres familles menacées d'une expulsion prochaine.

Lorsque cette phase sera achevée, il s'engageait à lancer la même enquête pour les 40 autres familles ayant participé depuis le 11 juillet au squat.

Ces propositions "ne valent que pour les familles en situation régulière" et sont conditionnées "à l'évacuation immédiate du campement", avait-il prévenu après une table-ronde de plus de trois heures et demi avec six représentants du Dal et des squatteurs à Saint-Denis.

Le sous-préfet a également posé deux autres conditions à ce compromis: que les familles soient effectivement inscrites sur les listes d'attente de logement social, et qu'elles s'engagent à verser "les indemnités d'occupation dues au bailleur", l'OPHLM d'Aubervilliers, où 3.800 demandes de logement sont en attente.





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