Sur le vif
Mercredi, Nicolas Sarkozy va défendre au cours de la réunion du G6, un projet franco-allemand de création d'une police européenne de l'immigration, a indiqué mardi son entourage. Le ministre de l'Intérieur souhaite "lancer ce projet esquissé avec son homologue allemand Wolfgang Schaüble lors de leur rencontre bilatérale du 16 février à Berlin", a-t-on indiqué. Il s'agit "à terme, de constituer une véritable police européenne de l'immigration, a-t-on ajouté.
L'immigration sera au centre de cette première journée de la réunion du G6 à Heiligendamm (Est de l'Allemagne), rassemblant les ministres de l'Intérieur des cinq pays les plus peuplés de l'Union européenne (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) auxquels vient de se joindre la Pologne.
La réflexion du G6 portera également sur la façon "de former des équipes d'enquête en matière de contrôle des frontières".
La question de la "liste des pays sûrs" (où les libertés et les droits de l'Homme sont respectés) sera aussi abordée.
A cet égard, la France se félicite que les travaux du dernier Conseil JAI (Justice-Affaires-intérieures) de Vienne aient "bien avancé", avec le "travail de ses ambassades pour une analyse commune de la situation politique des pays d'origine" de l'immigration.
A l'inverse, elle souhaite que les Etats membres de l'UE travaillent "mieux ensemble avec les pays peu coopératifs en matière de réadmission", et si un "gros travail a déjà été mené en ce sens au sein du G5 (maintenant G6), il convient de le mettre à profit au bénéfice de la Commission européenne" qui a la possibilité de passer des accords avec ces pays.
Seront également évoquées, les expulsions par le biais de vols groupés entre deux ou plusieurs pays du G6, en particulier pour améliorer l'échange des données mutuelles et réduire les coûts de ces vols.
L'immigration sera au centre de cette première journée de la réunion du G6 à Heiligendamm (Est de l'Allemagne), rassemblant les ministres de l'Intérieur des cinq pays les plus peuplés de l'Union européenne (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni) auxquels vient de se joindre la Pologne.
La réflexion du G6 portera également sur la façon "de former des équipes d'enquête en matière de contrôle des frontières".
La question de la "liste des pays sûrs" (où les libertés et les droits de l'Homme sont respectés) sera aussi abordée.
A cet égard, la France se félicite que les travaux du dernier Conseil JAI (Justice-Affaires-intérieures) de Vienne aient "bien avancé", avec le "travail de ses ambassades pour une analyse commune de la situation politique des pays d'origine" de l'immigration.
A l'inverse, elle souhaite que les Etats membres de l'UE travaillent "mieux ensemble avec les pays peu coopératifs en matière de réadmission", et si un "gros travail a déjà été mené en ce sens au sein du G5 (maintenant G6), il convient de le mettre à profit au bénéfice de la Commission européenne" qui a la possibilité de passer des accords avec ces pays.
Seront également évoquées, les expulsions par le biais de vols groupés entre deux ou plusieurs pays du G6, en particulier pour améliorer l'échange des données mutuelles et réduire les coûts de ces vols.
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