Sur le vif
Nouakchott et Madrid ont convenu de renforcer leurs contrôles aux frontières pour tenter d'empêcher le passage des milliers de Subsahariens vers l’Europe.
Des patrouilles maritimes le long des côtes mauritaniennes seront effectuées en commun. Ils collaboreront également dans la lutte pour le démantèlement des réseaux.
Chaque nuit, de nombreux jeunes Africains s'entassent sur des embarcations de fortune et quittent les rivages mauritaniens pour tenter de rallier l'archipel espagnol des Canaries, souvent au péril de leur vie.
"Les deux parties ont étudié les meilleurs moyens d'envisager la gestion des flux migratoires et ont adopté une série de mesures pour faire face à la grave situation humanitaire", déclarent les deux pays dans un communiqué commun.
Le gouverneur de Nouadhibou, Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, a déclaré à ses hôtes espagnols avoir besoin d'une aide immédiate de 60 millions d'ouguiya (230.000 dollars) par mois.
Selon lui, cet argent est nécessaire pour renforcer les contrôles aux frontières, construire un centre de rétention pour clandestins et lutter contre les rabatteurs, passeurs et autres intermédiaires qui organisent ce trafic humain.
Jeudi soir, une délégation de haut rang du gouvernement espagnol a rencontré des responsables de l'armée mauritanienne pour évoquer la façon de régler une crise qui, d'après les estimations de la Croix-Rouge espagnole, a fait un millier de morts depuis le début de l'année.
Ces derniers mois, la Mauritanie est devenue le point de départ d'une nouvelle voie d'immigration vers le Vieux Continent. Le pays a demandé l'aide de la communauté internationale pour endiguer de flot de clandestins qui embarquent à partir de ses côtes.
Des patrouilles maritimes le long des côtes mauritaniennes seront effectuées en commun. Ils collaboreront également dans la lutte pour le démantèlement des réseaux.
Chaque nuit, de nombreux jeunes Africains s'entassent sur des embarcations de fortune et quittent les rivages mauritaniens pour tenter de rallier l'archipel espagnol des Canaries, souvent au péril de leur vie.
"Les deux parties ont étudié les meilleurs moyens d'envisager la gestion des flux migratoires et ont adopté une série de mesures pour faire face à la grave situation humanitaire", déclarent les deux pays dans un communiqué commun.
Le gouverneur de Nouadhibou, Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, a déclaré à ses hôtes espagnols avoir besoin d'une aide immédiate de 60 millions d'ouguiya (230.000 dollars) par mois.
Selon lui, cet argent est nécessaire pour renforcer les contrôles aux frontières, construire un centre de rétention pour clandestins et lutter contre les rabatteurs, passeurs et autres intermédiaires qui organisent ce trafic humain.
Jeudi soir, une délégation de haut rang du gouvernement espagnol a rencontré des responsables de l'armée mauritanienne pour évoquer la façon de régler une crise qui, d'après les estimations de la Croix-Rouge espagnole, a fait un millier de morts depuis le début de l'année.
Ces derniers mois, la Mauritanie est devenue le point de départ d'une nouvelle voie d'immigration vers le Vieux Continent. Le pays a demandé l'aide de la communauté internationale pour endiguer de flot de clandestins qui embarquent à partir de ses côtes.
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