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Sur le vif

Imran Khan libéré

| Jeudi 22 Novembre 2007 à 10:54

           


L'ancienne star du cricket Imran Khan, opposant virulent au président pakistanais Pervez Musharraf et en prison depuis une semaine, a été remis en liberté mercredi, a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires.

"Nous avons remis Imran Khan en liberté sur les instructions du gouvernement de la province du Pendjab", a déclaré à l'AFP Sheikh Inamur Rehman, directeur de la prison de Dera Ghazi Khan, dans le centre du pays.

Un peu plus tôt, deux hauts responsables du gouvernement avaient annoncé à l'AFP que M. Khan serait libéré "dans les prochaines heures", avec plus de 250 "détenus politiques" au Pendjab, la plus peuplée des quatre provinces du pays,

Sous la pression de la communauté internationale, en particulier de son allié américain, le gouvernement pakistanais avait annoncé lundi qu'il avait remis en liberté une première vague de 3.400 personnes détenues ou assignées à résidence depuis l'instauration de l'état d'urgence et allait en libérer prochainement 2.000 autres.

Quant à la libération de M. Khan et des 250 autres, "il s'agit d'un geste de bonne volonté du gouvernement de transition, parce qu'il veut assurer à toutes les formations politiques une chance égale avant le début de la campagne électorale" pour les élections législatives et provinciales annoncées le 8 janvier, a précisé l'une des sources gouvernementales qui ont requis l'anonymat.

Imran Khan, fondateur et président du petit parti Tehreek-i-Insaf (Mouvement pour la Justice), a été arrêté il y a une semaine à Lahore (est) alors qu'il participait à une manifestation contre l'état d'urgence et après dix jours de clandestinité.

Il a émis les critiques les plus virulentes, depuis le début de cette loi d'exception, contre celui qu'il appelle le "dictateur militaire", réclamant même la peine de mort pour M. Musharraf.

Il a été accusé notamment d'"incitation au soulèvement armé, à la désobéissance civile et à la haine", des crimes passibles, dans le cadre de la législation antiterroriste, de peines allant de sept ans de prison à la réclusion à vie.




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