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Irak : Susanne Osthoff, l'archéologue allemande est libre et en bonne santé

| Lundi 19 Décembre 2005 à 21:16

           

L'archéologue allemande Susanne Osthoff, détenue pendant près d'un mois en Irak est libre depuis dimanche. Ses ravisseurs ont annoncé la libération prochaine de son chauffeur.



Suzanne Osthoff, âgée de 43 ans, et son chauffeur irakien avaient disparu le 25 novembre dans la région de Ninive, dans le nord de l’Irak.

Elle est en bonne santé

C'est Robert Osthoff, son frère, qui a annoncé dimanche sa libération sur les ondes de la télévision allemande n-tv. "Je suis très heureux", a dit Robert Osthoff. Et d’ajouter "Ma sœur a un grand cœur. Elle n'a jamais voulu être active en politique (...) Elle voulait juste aider".
Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, a précisé lors d'une conférence de presse Mme Osthoff est en bonne santé. Il a refusé en revanche de se prononcer sur les circonstances de sa libération.

"Je suis heureux d'annoncer aujourd'hui, également au nom de la chancelière allemande, que Mme Susanne Osthoff n'est plus entre les mains de ses ravisseurs. Elle est en sécurité à l'ambassade d'Allemagne à Bagdad", a-t-il dit.

Ses ravisseurs ont également annoncé qu'ils libéreraient le chauffeur qui l'accompagnait, a ajouté Steinmeier.

L’Allemagne ne dispose pas de soldats en Irak

Cinq jours après son enlèvement, elle était apparue les yeux bandés, avec son chauffeur, et entourée de trois hommes armés sur un enregistrement vidéo remis aux bureaux de la chaîne de télévision publique allemande ARD, à Bagdad.

Selon cette même chaîne de télévision, les ravisseurs demandaient que l'Allemagne cesse d'apporter sa collaboration au gouvernement irakien. L'Allemagne ne dispose pas de soldats en Irak, mais participe à la formation des forces irakiennes à l'extérieur des frontières du pays.

L'enlèvement de Susanne Osthoff a coïncidé avec le début d'un nouveau cycle de prises d'otages occidentaux en Irak. Le lendemain de son enlèvement, c’est un Britannique (Norman Kemper), deux ressortissants canadiens (James Loney et Harmeet Singh Sooden ) et un Américain travaillant pour une organisation caritative chrétienne qui étaient pris en otage par un groupe se nommant les "Glaives de vérité".

Le 5 décembre, Bernard Planche, un ingénieur français, était lui aussi enlevé.




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