Sur le vif
Dans Une bouteille à la mer, une jeune habitante de Jérusalem entame une correspondance avec un Palestinien de Gaza.
À la suite d’un attentat dans un café à Jérusalem, une jeune Française, Tal, installée avec sa famille dans cette ville, griffonne quelques mots accompagnés de son adresse mail, enferme le papier dans une bouteille qu’elle remet à son frère, soldat à Gaza, avec pour mission d’envoyer la bouteille à la mer… Elle est récupérée par un groupe de jeunes Palestiniens. L’un d’eux, Naïm, répond à la jeune fille. Tal et Naïm se rencontreront-ils un jour ? La réponse est dans le très beau film de Thierry Binisti inspiré du livre de Valérie Zenatti, Une bouteille dans la mer de Gaza (L’École des Loisirs).
Naïm le Palestinien fréquente le Centre culturel français, seul pays étranger institutionnellement présent à Gaza. C’est sur un ordinateur du centre qu’il correspond avec Tal. Leur lien est le français. Pour s’écrire, ils devront affronter la suspicion, celle des compatriotes très remontés contre Israël pour Naïm, celle des parents de Tal, inquiets pour leur fille.
Mais ils rencontreront aussi des hommes et des femmes de paix qui tenteront de les aider. À la fin, Naïm réussira peut-être à décrocher un séjour à Paris, son rêve, dans le cadre d’échanges franco-palestiniens. On le voit quitter seul sa ville et se rendre vers le point de passage d’Erez, entre Gaza et Israël. Le cinéaste a obtenu une autorisation exceptionnelle de tournage dans ce site ultra sensible. Le comédien palestinien qui incarne Naïm, Mahmoud Shalaby, a confié à Valérie Zenatti combien il avait été bouleversé en accomplissant pour son personnage ce pas vers la liberté.
Une bouteille à la mer, de Thierry Binisti, avec Agathe Bonitzer, Hiam Abbass, Mahmud Shalaby. En salles le 8 février.
À la suite d’un attentat dans un café à Jérusalem, une jeune Française, Tal, installée avec sa famille dans cette ville, griffonne quelques mots accompagnés de son adresse mail, enferme le papier dans une bouteille qu’elle remet à son frère, soldat à Gaza, avec pour mission d’envoyer la bouteille à la mer… Elle est récupérée par un groupe de jeunes Palestiniens. L’un d’eux, Naïm, répond à la jeune fille. Tal et Naïm se rencontreront-ils un jour ? La réponse est dans le très beau film de Thierry Binisti inspiré du livre de Valérie Zenatti, Une bouteille dans la mer de Gaza (L’École des Loisirs).
Naïm le Palestinien fréquente le Centre culturel français, seul pays étranger institutionnellement présent à Gaza. C’est sur un ordinateur du centre qu’il correspond avec Tal. Leur lien est le français. Pour s’écrire, ils devront affronter la suspicion, celle des compatriotes très remontés contre Israël pour Naïm, celle des parents de Tal, inquiets pour leur fille.
Mais ils rencontreront aussi des hommes et des femmes de paix qui tenteront de les aider. À la fin, Naïm réussira peut-être à décrocher un séjour à Paris, son rêve, dans le cadre d’échanges franco-palestiniens. On le voit quitter seul sa ville et se rendre vers le point de passage d’Erez, entre Gaza et Israël. Le cinéaste a obtenu une autorisation exceptionnelle de tournage dans ce site ultra sensible. Le comédien palestinien qui incarne Naïm, Mahmoud Shalaby, a confié à Valérie Zenatti combien il avait été bouleversé en accomplissant pour son personnage ce pas vers la liberté.
Une bouteille à la mer, de Thierry Binisti, avec Agathe Bonitzer, Hiam Abbass, Mahmud Shalaby. En salles le 8 février.
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